Quelle est la place DE LA TECHNIQUE DANS LE MONDE DU TRAVAIL?
Publié le 25/01/2020
Extrait du document
• Ce tableau désolant laisse cependant apparaître une lueur d'espoir. Dans la «dialectique du maître et de l'esclave» exposée dans la Phénoménologie de l'esprit, Hegel explique ainsi que l'esclave (l'«ouvrier» chez Marx), soumis à son maître (au «bourgeois») par le travail, peut réussir à se libérer et à accéder à la dignité d'homme libre en créant toutes les techniques. Car il devient alors indispensable à son maître qui, ayant perdu le sens de l'effort, ne sait plus travailler. D'instrument d'aliénation, la technique devient alors une source de libération.
• On ne peut nier le confort matériel et économique apporté par la technique dans le monde du travail. Mais pour être vraiment profitable à l'homme, celle-ci ne doit pas se substituer à lui ou, plutôt, à sa créativité. Faute de quoi elle réduit l'homme lui-même au rang de machine, incapable de penser ce qu'il fait et répétant toujours le même geste. Mais cela supposerait que les classes sociales s'accordent sur les conditions et les objectifs de production.
«
Il.
L'aliénation du travailleur par la technique
• Chacun s'aperçoit au quotidien qu'il ne pourrait se passer de
téléphone, de voiture ou de gazinière.
Dans le monde du travail,
~ c'est-à-dire dans les rapports de production, cette dépendance prend
a la forme d'une aliénation au sens où la technique finit par déposséder
z l'homme de toute sa créativité.
:t • Dans Je Capital, Marx montre ainsi que la classe dominante
U (la «bourgeoisie») s'approprie les fruits du travail de la classe
= « dominée» (les «ouvriers») par le moyen de la technique, qui.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Quelle est la place de la technique dans le monde du travail ?
- La Place de la femme dans le monde du travail
- Un monde de la technique laisse-t-il encore une place à l'initiative individuelle ?
- Le travail pour accroître notre maîtrise technique du monde nous suffit-il pour parvenir au bonheur ?
- L'historien des idées Roger Paultre voit ainsi le passage de l'écriture préclassique à celle qui suit 1650 : «L'art de la rhétorique ; sa pratique et sa typologie aux subdivisions sans cesse augmentées, débordent largement la période qui nous occupe, et la culture antérieure à 1650 lui assigne une place qui va bien au-delà d'une simple technique littéraire : c'est parce que le monde est formé d'un réseau de ressemblances qu'il est possible de substituer à un mot un autre mot qui, par a