Quelle est la part de la mémoire, de 1 imagination et de l'induction dans la connaissance que nous avons du monde extérieur ?
Publié le 02/06/2011
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Exorde. — Quand on parle de connaissances relatives au monde matériel, il semble tout d'abord que nous les devions toutes et uniquement à la perception extérieure; il semble que seuls les sens nous révèlent les propriétés de la matière; et que, si l'on a le droit de résister au sensualisme quand il prétend que nous leur devons toute connaissance, il faille au moins leur reconnaître une compétence exclusive pour tout ce qui se rapporte aux phénomènes et aux êtres de l'ordre physique. Cependant il est facile de se convaincre que, si les données des sens sont le point de départ et la condition de toute connaissance relative au monde extérieur, ils ne nous font pourtant connaître que des individus éphémères et des phénomènes qui sont dans un perpétuel écoulement; or, la science ne saurait se borner à l'individuel et à ce qui passe, elle aspire au général et à l'immuable ; « nulla est fluxorum scientia «, disaient avec raison les scolastiques.
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