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Quel plaisir peut-on trouver à vivre en société

Publié le 25/02/2015

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THON DM n°4 TL1 Elena 29/01/15 Chacun à sa mesure peut constater les effets d'une société de moins en moins conviviale, une des nombreuses causes résultent en outre des jeux télévisés, qui ne sont que compétition et humiliation mais ce n'est là qu'un des nombreux exemples. De ce fait, plusieurs philosophes sont parvenus à un même constat : ce n'est pas l'association qui domine mais la dissociation qui pousse chaque individu à ne plus supporter le vivre ensemble qu'avec des personnes semblables à lui-même. C'est ce que l'on appelle le phénomène de tribu, la société de performance à remplacé la société de discipline. La vie en société exige tout un système de relations en face à face, à la fois stable et durable avec des êtres dont la présence nous a d'abord été donnée, autrement dit notre famille, et ce n'est que dans la mesure où nous avons appris à nous accommoder de cette réalité incontournable qui est celle d'accepter voire d'aimer ceux et celles qui nous ont été donnés, ce n'est qu'à partir de là qu'il deviendra ensuite possible de transposer avec d'autres humains. Un plaisir partagé avec d'autres est-il plus riche et satisfaisant qu'un plaisir particulier ? L'homme peut-il exister sans société ? Quel plaisir peut on trouver à vivre en société ? Il faut distinguer le plaisir du bonheur : le plaisir est éphémère, passager, physique, vif et fluctuant quant au bonheur il est durable, moral, spirituel, modéré et constant. Mais le plaisir est fondamentalement égoïste. L'homme devient moral dans la mesure où il renonce à satisfaire immédiatement ses désirs. Par ailleurs, le plaisir est la fin du désir, mais le mot à deux sens : celui de finalité c'est-à-dire le but, et celui de terminus c'est-à-dire le bout. A peine satisfait, le d&eac...

« Hume souligne que l’homme est un être dépourvu de qualités naturelles.

Il a donc tout à la fois plus de besoins que les autres animaux (il lui faut des vêtements pour se protéger du froid par exemple), et moins de moyens pour les satisfaire, parce qu’il est faible.

C’est donc pour pallier cette faiblesse naturelle que l’homme vit en société.

Pour ainsi dire, la vie en commun permet aux individus de regrouper leurs forces pour se défendre contre les attaques et pour réaliser à plusieurs ce qu’un seul ne saurait entreprendre.

A fortiori elle permet aussi de diviser et de spécialiser le travail, ce qui accroît l’efficacité mais engendre également de nouveaux besoins (par exemple il faudra à l’agriculteur des outils produits par le forgeron etc.).

De fait, se dessine alors une communauté d’échanges ou chacun participe, à son ordre et mesure, à la satisfaction des besoins de tous.

Pour Aristote, en société, autrui est un ami, mais nous ne sommes pas tous amis de la même manière, à chaque amis son amitié.

Bref, en société pour Aristote l’amitié vertueuse (le fait d’avoir un seul ami) permet la conciliation de l’amitié et du bonheur.

Pour Descartes le propre de l’homme, ce qui le différencie de l’animal est la raison : l’homme est un animal doué de raison ; et c’est à partir de cette définition que la plupart des philosophes du droit naturel ont défini un état de nature comme commencement de l’état social : les hommes seraient naturellement sociables dès qu’ils calculent que pour satisfaire leurs besoins ils ont tout intérêt à s’associer.

Pour Rousseau les hommes ne vivent pas en société pour satisfaire leurs besoins : les besoins n’expliquent pas l’origine des sociétés, de fait les sociétés étant déjà là, les différences entre les besoins expliquent les différences entre les sociétés.

Toutefois c’est l’instinct qui commande le regroupement des animaux en société, en vue de la survie des individus et de l’espèce.

Les sociétés animales sont statiques, car les critères sont dictés exclusivement par des mécanismes biologiques héréditaires : les lois qui les régissent sont immuables.

Par opposition la société humaine ne repose pas sur des instincts, mais sur des institutions : les comportements sont régis par des règles, des habitudes sociales, qui leur sont imposées de l’extérieur.

La société humaine est considérée comme dynamique, parce que les institutions changent, mais aussi parce que les hommes sont des êtres d’invention et création.

Grosso modo la société aurait pour origine la survie des individus et le désir de protéger leurs biens.

Suivant Hegel, la société se limite à la satisfaction des besoins essentiels à la société.

Seul l’Etat est susceptible de rassembler les hommes selon une unité rationnelle et de leur procurer des valeurs morales qui dépassent leurs intérêts particuliers.

D’après François Flahault les connaissances apportées à la primatologie, la paléoanthropologie et la psychologie du développement convergent vers une même conclusion : la coexistence des êtres a précédé leur existence individuelle.

Sans les relations qui se sont développées entre eux jamais la personne humaine n’aurait pu émerger.

La primatologie est l’étude scientifique des primates.

En effet, on a découvert que le comportement social des singes résulte de la sélection naturelle, qui n’est pas la loi du plus fort mais au contraire le tri des plus faibles, elle consiste à éliminer les moins efficaces.

Autrement dit, si les singes avaient du s’en sortir individuellement ils auraient disparus.

C’est d’abord parce que la société des singes existe qu’ensuite chaque singe individuellement peut exister, la vie en groupe fait partie du milieu vital du singe.

La paléontologie est l’étude des comportements humains à la préhistoire.

Si, parmi les primates, le genre homosapiens et les espèces sapiens sont les vainqueurs de la sélection naturelle c’est qu’ils ont su mettre leur intelligence au profit de leur rapport aux autres.

Pour ainsi dire, leur « supériorité » n’est pas une intelligence technique mais une intelligence sociale.

Ils ont su s’adapter à la vie sociale pour survivre.

Dans la troisième partie du Discours de la Méthode , Descartes établit une morale provisoire, sorte de compagnon du doute, en attendant de trouver une certitude absolue.

Il pose quatre maximes de sorte à ne pas rester dans l’incertitude et de continuer à agir malgré le doute.

La troisième maxime est celle. »

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