que sais je de spinoza
Publié le 01/03/2018
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Nom : Ait Ouazzou Prénom : Djouza Email : djouza,ouazzou@gmail,com N d'étudiant : 15611468 Niveau d’étude : L2 philosophie « Que sais-je » Caractéristiques · Collection \"Que sais-je ?\" · N° d'édition : 4 · Date de parution : 23/04/2014 · Discipline : Philosophie · Sous-discipline : Philosophie générale L'auteur par lui-même Pierre-François Moreau enseigne l'histoire de la philosophie à l’École normale supérieure des lettres et sciences humaines et dirige l'Institut d'histoire de la pensée classique (UMR 5037). Il a écrit sur Hobbes, Spinoza, les libertins et les matérialises. il co-dirige aux PUF la collection « Philosophies » et a entrepris l’édition des œuvres complètes de Spinoza. Né le 24 novembre 1632 à Amsterdam — mort de tuberculose le 20 février 1677, Spinoza pense et écrit dans des conditions assez exceptionnelles pour son temps. Les Pays-Bas ont conquis leur indépendance contre les Espagnols. A la mort du stathouder Guillaume II d'Orange en 165o, un gouvernement relativement libéral s'établit, dominé par la haute figure du Grand Pensionnaire Jean de Witt (qui sera assassiné en 1672 au grand désespoir de Spinoza). Pendant vingt ans le pays — officiellement calviniste — connaît une certaine liberté religieuse (en Hollande même le diable pourrait fonder une secte dit une maxime de ce temps ! ) et surtout une grande prospérité économique. La Banque d'Amsterdam est la plus active du monde. La flotte de commerce compte plus de navires que la France, l'Espagne et l'Angleterre réunies. D'où l'essor de la technique, de la science ; ajoutons la diffusion du cartésianisme à l'université d'Utrecht. Baruch Spinoza reçoit l'éducation juive traditionnelle, apprend l'hébreu, étudie la Bible et le Talmud, mais suit également — à l'école du médecin Van den Ende — des cours de français, de latin, de mathématiques. Bien vite son indépendance d'esprit le fait excommunier par la synagogue pour « effroyables hérésies » le 27 juillet 1656. Il va mener alors une vie solitaire — dans des chambres meublées, dans la banlieue de Leyde et finalement à La Haye. Pour vivre, il fabrique des lentilles de télescope — un artisanat à la pointe de l'actualité scientifique et technique. Il publie en 1663 un petit manuel cartésien Principia philosophiae cartesianae, qui le rend célèbre. Il refusera pour préserver sa paix et sa liberté une chaire offerte dix ans plus tard par l'Électeur Palatin. Il publie anonymement en 1670 un Traité théologico-politique qui est à la fois un essai d'exégèse biblique rationaliste et un manifeste en faveur de la liberté religieuse. L'anonymat est vite découv...
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Caractéristiques · Collection "Que sais-je ?" · N° d'édition : 4 · Date de parution : 23/04/2014 ·
Discipline : Philosophie · Sous-discipline : Philosophie générale
L'auteur par lui-même Pierre-François Moreau enseigne l'histoire de la philosophie à l’École
normale supérieure des lettres et sciences humaines et dirige l'Institut d'histoire de la pensée
classique (UMR 5037).
Il a écrit sur Hobbes, Spinoza, les libertins et les matérialises.
il co-dirige
aux PUF la collection « Philosophies » et a entrepris l’édition des œuvres complètes de Spinoza.
Né le 24 novembre 1632 à Amsterdam — mort de tuberculose le 20 février 1677, Spinoza pense et
écrit dans des conditions assez exceptionnelles pour son temps.
Les Pays-Bas ont conquis leur
indépendance contre les Espagnols.
A la mort du stathouder Guillaume II d'Orange en 165o, un
gouvernement relativement libéral s'établit, dominé par la haute figure du Grand Pensionnaire Jean
de Witt (qui sera assassiné en 1672 au grand désespoir de Spinoza).
Pendant vingt ans le pays —
officiellement calviniste — connaît une certaine liberté religieuse (en Hollande même le diable
pourrait fonder une secte dit une maxime de ce temps ! ) et surtout une grande prospérité
économique.
La Banque d'Amsterdam est la plus active du monde.
La flotte de commerce compte
plus de navires que la France, l'Espagne et l'Angleterre réunies.
D'où l'essor de la technique, de la
science ; ajoutons la diffusion du cartésianisme à l'université d'Utrecht.
Baruch Spinoza reçoit
l'éducation juive traditionnelle, apprend l'hébreu, étudie la Bible et le Talmud, mais suit également
— à l'école du médecin Van den Ende — des cours de français, de latin, de mathématiques.
Bien
vite son indépendance d'esprit le fait excommunier par la synagogue pour « effroyables hérésies » le
27 juillet 1656.
Il va mener alors une vie solitaire — dans des chambres meublées, dans la banlieue
de Leyde et finalement à La Haye.
Pour vivre, il fabrique des lentilles de télescope — un artisanat à
la pointe de l'actualité scientifique et technique.
Il publie en 1663 un petit manuel cartésien
Principia philosophiae cartesianae, qui le rend célèbre.
Il refusera pour préserver sa paix et sa liberté
une chaire offerte dix ans plus tard par l'Électeur Palatin.
Il publie anonymement en 1670 un Traité
théologico-politique qui est à la fois un essai d'exégèse biblique rationaliste et un manifeste en
faveur de la liberté religieuse.
L'anonymat est vite découvert, l'ouvrage vivement critiqué par les
chrétiens de toutes les sectes.
Spinoza comprend alors que les hommes de son temps ne sont pas
encore mûrs pour accepter sa philosophie.
Il n'imprimera plus rien de son vivant.
Mais dès 1677 un
homme courageux le libraire Rieuwertz publiera les œuvres posthumes : L’Éthique, un Traité
politique inachevé, la Réforme de l'entendement (inachevée également) et un recueil de Lettres.
On
devait trouver encore, un siècle plus tard, une Éthique en hollandais, version juvénile de l'Ethica,
connue aujourd'hui sous le nom de Court traité sur Dieu, l'homme et la santé de son âme.
Spinoza.
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