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Que puis-je connaître principalement de moi ?

Publié le 14/03/2009

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Il semble à première vue que la connaissance de soi-même doive avoir un statut privilégié au sein de nos connaissances : d’une part parce que l’objet de cette connaissance, nous-mêmes, nous serait plus immédiat et plus proche que les objets extérieurs, d’autre part parce que notre moyen d’accès à cet objet, du fait du caractère réflexif de notre conscience, nous fournirait un savoir direct et sans erreur possible. Cependant, il convient de s’interroger sur la légitimité de cette idée : la conscience nous fournit-elle une connaissance complète de ce que nous sommes ? De quelle nature est le moi auquel nous pouvons avoir accès ? s’agit-il de notre essence, de nos états psychologiques ? Cette connaissance est-elle le résultat d’un savoir particulier, intuitif, ou le moi ne peut-il être connu que comme les autres objets de connaissance qui nous sont extérieurs ? Ce que je peux savoir principalement de moi m’est-il donné comme définitif, ne dépend-t-il pas de ce que je construis dans le temps ? Nous verrons dans un premier temps que ce que je peux connaître de moi est l’essence de mon âme comme sujet de mes pensées telle que le conscience m’y donne accès, avant de critiquer cette idée que je pourrais connaître mon moi comme une substance de manière privilégiée. Nous pourrons alors défendre l’idée que ce que je peux connaître principalement de moi est ce que je peux accepter d’être au vu de mes actes, qui définissent qui je suis. 

  • 1° Ce que je peux connaître de moi est l’âme donnée par la conscience
  • 2° Ce que je peux connaître principalement de moi est le moi comme phénomène
  • 3° Ce que je peux savoir principalement de moi est ce que je me fais être

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