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Que gagnons-nous à travailler ?

Publié le 19/02/2011

Extrait du document

     Le travail d’après son étymologie latine « tripalium « signifie instrument de torture.  Or associé à cela le travail ne serait vu que négativement alors que l’Homme en tire un certain profit, un gain : un salaire. Il lui permet de s’assurer de ses besoins vitaux.  Mais tout gain a un prix et si ce prix est supérieur au gain, on finit par perdre. Et on advient à une aliénation du travail où l’ouvrier se trouve dépossédé de soi même.  Cette différence marquante sur la vision d’un même mot nous pousse à nous demander si nous ne perdons pas quelque chose à travailler.  Le travail n’est il pas plus qu’un moyen pour l’Homme de subvenir à ses besoins ?  Dans un premier temps nous aborderons donc les profits que chacun tire du travail, puis dans un deuxième temps nous verrons ce qu’au contraire nous perdons à travailler.

« une satisfaction de soi lorsqu'ils contemplent le résultat de leurs efforts, de leurs persévérances.

Leur culture sedéveloppe, ils rencontrent certaines difficultés qui leur permettent de développer l'intelligence en eux.

Car, c'estface à un problème que l'individu pour s'en sortir, fera preuve d'intelligence.Cette intelligence se développera pour chaque individu ayant recours au travail.Un élève, dont le travail n'est pas économiquement reconnu, se verra grandir à travers ses études, il acquerraculture et connaissances nécessaires à sa vie future.

Ses connaissances l'orienteront vers son futur métier àtravers lequel il gagnera une indépendance et prendra conscience de sa propre survie. Cependant si nous en restons à une telle réponse en viendrait à considérer que le travail ne présente que desaspects positifs dans la vie d'un Homme : argent, connaissance, bonheur…Or, qu'apporte le travail à l'ouvrier contraint à la répétition des mêmes gestes toute la journée ?Le travail ne nous ferait-il pas perdre notre humanité et par la même occasion nos forces ? Le travail reste l'origine de l'humanité… Mais il ne faut pas pour autant oublier l'étymologie de ce mot qu'est « letravail » ; du latin « tripalium », qui l'associe à un instrument de torture.

Le travail est pour la majorité des Hommes,comme une activité pénible, fatigante… dont il se passerait bien d'autant plus que « l'Homme est naturellementparesseux ».Son travail n'est pas spontané, comme il l'est chez les animaux, mais plutôt vu comme une obligation qui ne luiapporte rien d'autre qu'une survie.

Si l'Homme disposait de ses conditions de vie assurées, il passerait son temps àdormir, mangé… mais en aucun cas ne travaillerait.

Le travail l'empêche de se consacrer à des activités qui luiseraient bénéfiques et nécessaires à son développement.Un Homme heureux, épanouit dans une vie sans travail qui lui serait imposé, ne vaut-il pas mieux qu'un Hommeréduit par le travail ?Un Homme s'épuise au travail, sans même être sûr de son résultat final.

Celui-ci, n'étant pas certain d'aboutir,l'individu aura travaillé pour rien.

Le travail consomme les propres forces nerveuses de l'Homme.Avec la nouvelle technologie, un ouvrier va être amené à travailler sur des machines, répétant tout au long d'unejournée un même mouvement.

Mais bien que cet effort soit peut-être moins physique que si l'ouvrier travaillait à lamain, celui-ci va normalement en subir les conséquences.

Dans les temps modernes, Charlie Chaplin, à force deserrer des boulons toute la journée, va finir par assimiler le moindre objet rond à un boulon et va continuer à agirmécaniquement sur les boulons de veste d'une femme…De plus un ouvrier va être amené à travailler plus afin que le patron ne vende pas à perte.

Cet ouvrier va êtred'autant plus perdant, qu'avec le machinisme il laissera d'avantage d'heures au patron, sans recevoir de salaire.

Siun ouvrier travaille à la main douze heures et qu'il met six heures pour justifier son salaire (produire la quantité detravail renfermée dans son salaire), il existe bien six heures de travail qu'il donne au patron sans recevoir de salaire.Alors qu'en travaillant avec la technique il mettra trois heures pour trouver l'équivalent de son salaire et comme iltravaille également douze heures, il y aura neuf heures de travail au lieu de six dans lesquelles il ne trouvera pasl'équivalent de son salaire.

La plus value est donc plus intéressante pour le patron car la force de travail produit plusqu'elle ne coute.

L'ouvrier est donc plus injustement payé, il est exploité.

Avec ce travail, l'ouvrier se dépossède,c'est le travail aliéné.

Celui-ci consiste en ce que l'ouvrier devient étranger à la fois à sa force de travail (échangéecontre un salaire), au produit de son travail (le bien d'un autre), et également à lui-même puisqu'il ne peut s'affirmerdans son travail en y déployant une libre activité physique et intellectuelle (il mortifie juste son corps et ruine sontesprit) Au cours de cette réflexion, nous avons pu montrer que les gains du travail ne se résument pas à une sommed'argent mais aussi à une culture, une satisfaction… Le travail assure en grande partie la survie de l'Homme par sonsalaire.

Mais le travail reste une activité pénible et difficile.

L'ouvrier perd plus qu'il ne gagne dans son travail.

C'estpourtant grâce à son action consciente et programmée sur la nature, que l'Homme accède à lui-même.

Il fautcependant distinguer deux sortes de travail : le travail s'associe et permet labeur (travail à la chaîne…) et celuiœuvré (artiste, peintre…) où passion et travail s'associe et permet ainsi de s'épanouir.

C'est ainsi que devrait seconcevoir le travail de chacun d'entre nous.. »

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