Devoir de Philosophie

Que devons nous a l'etat

Publié le 04/01/2014

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Que devons nous à l'Etat ? Le terme de devoir désigné de manière générale l'obligation pour l'homme d'obéir à une ou plusieurs commandements. Il peut être à la fois intérieur c'est à dire personnel ou extérieur c'est le cas d'un citoyen par exemple. Le devoir peut être à la fois une obligation et une contrainte. La première désigne l'adhésion personnelle à des lois ou des régies politiques ici, alors que la seconde correspond à une limitation physique de notre liberté. L'obligation est spirituelle et intérieure alors que la contrainte est physique et extérieurement imposée. Ici le terme de devoir peut être interprété dans le sens d'une limite à notre liberté ou du moins l'absence d'une liberté totale. Le nous correspond à la société, à l'ensemble des citoyens. L'ensemble des citoyens est un groupe de personne appartenant à l'Etat. Ils sont détenteurs de droits mais aussi de devoirs. Du latin «status» l'Etat désigne l'autorité souveraine qui détient et exerce le pouvoir politique dans une une société, c'est a dire qui gouverne un peuple sur un territoire donné. L'Etat se définit comme une «société organisée, ayant un gouvernement autonome et jouant le rôle d'une personne morale distincte à l'égard des autres sociétés analogues avec lesquelles elle est en relation» Lalande. L'Etat constitue ainsi une institution sociale historique qui ne se confond pas avec la société puisqu'il ne s'est développé que dans certaine d'entre elles : certaines sociétés primitives ne connaissent pas l'existence d'un pouvoir politique autonome mais sont organisées selon des règles indissociablement religieuses et morales. «Que devons nous à l'Etat ?» on suppose que nous devons quelque chose à l'Etat. De plus si l'Etat est le peuple alors nous pouvons supposer que nous devons quelque chose à nous même. Dans quelles mesures l'Etat joue-t-il un rôle dans l'épanouissement intellectuel et social de l'homme ? Si l'homme obéit consciemment à l'Etat n'est ce pas parce qu'il y aurait un intérêt ? N'y a t'il pas un risque de basculer dans un régime totalitaire autrement dit d'une dictature en utilisant le devoir du citoyen de manière abusive ? L'abus de pouvoir par les détenteurs du pouvoir publique ne risque t'il pas de créer une démocratie populaire ? Tout d'abord dans une première partie nous aborderons la thèse de Kant philosophe allemand sur l'insociable sociabilité. Puis dans une seconde partie nous aborderons la thèse de Jean Jacques Rousseau, philosophe «citoyen de Genève» du contrat social et enfin en dernière partie nous étudierons la thèse d' Alexis de Tocqueville de la démocratie en Amérique L'homme a par nature besoin d'une autorité politique afin de discipliner ses tendances antagonistes. Pour Kant, l'homme est naturellement méchant. Cette méchanceté est naturelle car elle ne résulte pas de causes extérieures et accidentelles comme le voulait Rousseau mais du développement nécessaire téléologiquement déterminé, de la conscience. Cette méchanceté répond en effet à un plan de la nature car c'est grâce à elle que naissent le discorde par laquelle l'homme sort de soninactivité et l'insociabilité qui permet le progrès des sociétés D'une part l'homme recherche naturellement la compagnie d'autrui, souvent par intérêt, il n'a pas que des besoins exclusivement biologiques ils sont sont aussi moraux comme communiquer, nouer des liens ou aimer. D'autre il ne supporte pas non plus la présence d'autrui trop longtemps et chercher à s'en éloigner. Il va chercher à valoriser son intérêt personnel au détriment de l'intérêt g&eac...

« basculer dans un régime totalitaire autrement dit d'une dictature en utilisant le devoir du citoyen de manière abusive ? L'abus de pouvoir par les détenteurs du pouvoir publique ne risque t'il pas de créer une démocratie populaire ? Tout d'abord dans une première partie nous aborderons la thèse de Kant philosophe allemand sur l'insociable sociabilité.

Puis dans une seconde partie nous aborderons la thèse de Jean Jacques Rousseau, philosophe «citoyen de Genève» du contrat social et enfin en dernière partie nous étudierons la thèse d' Alexis de Tocqueville de la démocratie en Amérique L'homme a par nature besoin d'une autorité politique afin de discipliner ses tendances antagonistes.

Pour Kant, l'homme est naturellement méchant.

Cette méchanceté est naturelle car elle ne résulte pas de causes extérieures et accidentelles comme le voulait Rousseau mais du développement nécessaire téléologiquement déterminé, de la conscience.

Cette méchanceté répond en effet à un plan de la nature car c'est grâce à elle que naissent le discorde par laquelle l'homme sort de soninactivité et l'insociabilité qui permet le progrès des sociétés D'une part l'homme recherche naturellement la compagnie d'autrui, souvent par intérêt, il n'a pas que des besoins exclusivement biologiques ils sont sont aussi moraux comme communiquer, nouer des liens ou aimer.

D'autre il ne supporte pas non plus la présence d'autrui trop longtemps et chercher à s'en éloigner.

Il va chercher à valoriser son intérêt personnel au détriment de l'intérêt général.

Il veut vivre avec les autres tout en leur soumettant ses lois.

L'homme se définit donc par deux sentiments antagonistes : l'insociabilité sociabilité. D'un côté la sociabilité de l'homme le pousse à rechercher ses semblables ; mais son insociabilité le rend incapable de se plier à une règle commune d'association.

Cette insociabilité résulte des inclinations sensibles de l'homme et de ses passions égoïstes.

Si elle est moralement condamnable, elle est toutefois à l'origine du développement des dispositions de la société humaine.

(Kant, Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique quatrième proposition).

Elle constitue pour une société une germe de progrès.

Tout se passe comme si la nature de servait de cette insociable sociabilité pour pousser les hommes à réaliser une société où seule la sociabilité règnerait.

Les ambitions humaines ne peuvent s'exercer dans une société.. »

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