Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ?
Publié le 05/03/2014
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Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ? Introduction Un devoir est une chose primordiale chez un homme, il permet qu'il se situe comme avant une fonction au sein d'un groupe. C'est une chose qu'on soumet à l'homme et qu'il doit faire même si elle est contre son intérêt propre. Il est souvent en opposition réelle face à nos désirs les plus chères, mais alors pourquoi faire son devoir ? Cela ne nous apporte rien du tout, or mis la joie de d'autres. Sauf bien sur si ce fait d'agir pour son devoir, se situe comme étant un de nos désirs inconsciemment. Et même le fait d'agir pour autrui nous permet-il de nous saisir comme objet et de porter des jugements sur nous-même ? Dans ce cas-là, on pourrait dire que le regarde d'autrui qui m'apporte la satisfaction du désir d'un devoir accomplie ? Peut-être bien, mais doit-on alors mettre au même rang le devoir et un désir ? Mais alors agir par devoir, est-ce vraiment agir contre son intérêt ? I. La liberté pratique et le devoir. 1. La liberté pratique D'après Kant, la liberté effective serait comme la « liberté pratique « : quand ma volonté devient indépendante de tout mobile sensible, c'est à ce moment-là que je suis libre et que je veux ce que la raison me dicte de vouloir., c'est donc une volonté universelle. Quand notre volonté peut se déterminer selon un principe purement et simplement formel, on peut alors dire qu'elle est morale. C'est-à-dire, je suis un être moral lorsque ce que je veux pourrait être voulu par tout autrui, et donc quand l'action, après la volonté, n'est justement pas une volonté singularisée par des désirs sensibles, mais une volonté commune. Alors on peut dire que une volonté libre est à la fois morale et aussi, une volonté universelle. Quand a l'action, elle est libre, c'est une action faite uniquement par devoir, sans aucune intervention de particularités et qui se situe comme l'universel en moi au pur dictement moral, qui comme un impératif catégorique s'impose à moi: quand je fais ce que je dois faire, je suis libre, c'est-à-dire quand je fais mon devoir. 2. Opposition entre mobiles sensibles et rationnels Selon Kant, mon action peut avoir deux mobiles d'origine diamétralement différente : soit les motifs qui m'ont déterminé à agir sont issus de ma sensibilité, soit ils proviennent de la raison. Quand j'agis sous le coup de mobiles sensibles, quand je ne fais que ce qui me plaît, je laisse donc la sensibilité déterminer ma volonté. Or précisément je ne décide pas de mes désirs sensibles : ce n'est pas moi qui décide d'aimer les petits pois et de détester les épinards ; et pour preuve, si l'on peut me forcer à manger des seconds, personne (pas même moi) ne pourra jamais m'obliger à trouver cela bon. Comme le disait déjà Rousseau, « l'impulsion du seul appétit est esclavage « : celui qui laisse sa volonté être déterminée par ses désirs...
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