« Puisqu'on ne peut être universel et savoir tout ce qui se peut savoir sur tout, II faut savoir peu de tout car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose. » Discutez cette affirmation de Pascal.
Publié le 29/06/2015
Extrait du document
Depuis Pascal les sciences ont connu un essor si considérable qu'il semble sage à l'homme d'aujourd'hui de renoncer de plus en plus à son ambition de tout savoir. L'option ne se pose plus d'ailleurs entre c savoir un peu de tout « etc savoir tout d'une chose « car, même au sein des spécialités, des cloisonnements si nombreux se sont établis qu'il devient difficile, pour ne pas dire impossible, de connaître c tout d'une chose «.
Dans le domaine scientifique pur, le non-spécialiste ne saurait accéder à un véritable savoir dans les branches auxquelles il n'est pas préparé.
«
eU-,~-~,------------------------------·
Quelques hommes se contentent de connaissances frag
mentaires, acquises au hasard des lectures, des rencontres,
des
promenades, des représentations théâtrales, cinémato
graphiques ou télévisées.
Il n'en est pas de même d'un savant
de l'envergure de Pascal.
Seule, la connaissance d'éléments
du savoir formant un ensemble complet peut le satisfaire.
Il
faut pourtant noter que ce c fulgurant génie, première
réalisation de l'homme moderne :., parle plutôt au nom de
l'homme cultivé de son époque.
Peut-être préférerait-il
l'inverse, s'il n'avait en vue que le physicien, le chimiste, le
biologiste ou le géomètre l
Ill.
COMMENTAIRE ET DISCUSSION.
Depuis Pascal les sciences ont connu un essor si consi
dérable qu'il semble sage à l'homme d'aujourd'hui de
renoncer de plus en plus à son ambition de tout savoir.
L'option
ne se pose plus d'ailleurs entre c savoir un peu de
tout :.
et c savoir tout d'une chose :.
car, même au sein des
spécialités, des cloisonnements si
nombreux se sont établis
qu'il devient difficile, pour ne pas dire impossible, de con
naître c tout d'une chose :.
.
Dans le
domaine scientifique pur, le non-spécialiste ne
sa.urait accéder à un véritable savoir dans les branches aux
quelles il n'est pas préparé.
Le développement exagéré de la science moderne oblige
à se demander si une culture générale étendue n'est pas
préférable à la connaissance approfondie d'une discipline
particulière.
Pour y répondre, distinguons deux cas précis :
A) Cas des non-spécialistes.
Dans cette catégorie nous englobons les ouvriers, les
employés, les
techniciens, les journalistes et même les pro
fesseurs et les écrivains.
Pour eux, la culture générale large vaut beaucoup mieux
que la spécialisation poussée au détriment de la culture
générale.
Longtemps, la culture générale fut de conception
exclusivement humaniste.
Elle
se préoccupait surtout de
-49.
»
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