Puis-je ne pas savoir ce que je fais?

« Melchior Poirier-Coutansais et Célestin Lecat Puis-je ne pas savoir ce que je fais? L’histoire du petit Rayan au Maroc tombé dans un puits de 32 mètres pose la question du : savait-il ce qu’il faisait ? Puis-je ne pas savoir ce que je fais ? Dans un premier sens savoir défini la capacité d’apréhender quelque chose par l’esprit, la connaissance d’un individu d’une existence.

Pour savoir il faut que la chose existe et donc que sa création soit finie.

Car le cas échéant lorsqu’il y a création d’une future existence, ce qui existe au moment de la création est une partie plus ou moins grande de cette existence.

Ainsi cette future existence n’existe pas car elle est donc pas terminée.

Lorsque « je fais », je « réalise hors de moi » ainsi je réalise, ce que je réalise n’existe donc pas encore car il est en réalisation et donc en création.

Ainsi puisque ce que je fais est en création, ce que je fais n’existe pas.

Par conséquent, puisque je ne peux savoir que ce qui existe, je peux ne pas savoir ce que je fais.

Cependant dans un second sens, « savoir » provient du latin classique « sapere » qui signifie « avoir de la saveur ». La saveur est une qualité de ce qui est agréable et plaisant, c’est donc une perception de ce qui nous entoure sur l’organe.

Il y a donc une notion d’instantanéité dans la saveur et donc dans le savoir car elle est en lien avec ce qui nous entoure.

Le savoir est donc présent.

De même « je fais » est au présent de l’indicatif.

Ainsi « ce que je fais » fait partie de ce qui m’entoure et donc malgré moi j’ai la saveur de ce que je fais et donc le savoir de ce que je fais. Ainsi cela pose un problème: comment ce que je fais, à la fois fait partie de mon entourage et à la fois n’existe pas encore ? I) A.

Média “Ce que je fais" désigne ce que je réalise hors de moi.

Ce qui sera réalisé aura une existence qui ne dépend plus de moi.

Je ne pourrais donc pas maîtriser les conséquences qu’aura cette existence sur d’autres existences.

Cette existence pourra même peut être engendrer d’autres existence ( le cas de créer un enfant).

Les actes de cet enfant ne dépendent plus pleinement de moi.

C’est d’ailleurs un problème que soulève la construction de la justice: jusqu’à quand peut on considéré que. »