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Psychologie de la mort.

Publié le 09/11/2009

Extrait du document

La Mort a un attrait étrange pour certains êtres ; elle exerce une fascination... mortelle (angoisse, suicide, désir de tuer).    1 — L'angoisse. Il est établi par les recherches sur le développement de l'affectivité et de la personnalité que, dans les premières années de la vie, le nourrisson normal recevant sa « ration d'amour « de sa mère (ou d'un substitut maternel) développe trois « sentiments « d'une grande importance pour l'avenir : la réalité et la stabilité du Monde environnant, la sécurité, l'élan vers autrui.  La sécurité sert de pivot à ces vécus. La carence maternelle (et, après l'âge de 18 mois, la carence paternelle) sous les multiples formes que la psychopathologie a énumérées, engendre une insécurité de base, qui, plus tard, à l'occasion de chocs, peut se muer en angoisse névrotique. La névrose d'angoisse peut prendre elle-même des expressions variées (troubles fonctionnels somatiques, angoisse diffuse, angoisse « localisée « en phobies, obsessions, etc.).  Les mécanismes de défense du Moi interviennent à leur tour pour diversifier les symptômes, et, dans certains cas, pour les aggraver (par exemple en provoquant une annulation défensive de toute l'affectivité, ce qui détruit du même coup toute motivation, tout intérêt et toute relation vivante avec le réel et avec autrui).  Dans le contexte d'un Univers vécu thématisé par l'angoisse, la Mort devient ultérieurement obsédante.

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