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Problemes de philosophie

Publié le 08/11/2012

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Introduction : La philosophie tente de répondre à des questions fondamentales et touche des thèmes essentiels comme le rôle de l'homme dans l'univers ou encore les valeurs morales. Dans Problèmes de philosophie, Bertrand Russell, philosophe britannique du XXème siècle, aborde le thème de la valeur de la philosophie et donne son point de vue sur différents problèmes tel que l'homme doit-il philosopher? Qu'apporte la philosophie dans l'existence et dans la vision du monde? Dans le texte, l'auteur fait l'éloge de la philosophie, exprime clairement son idée selon laquelle elle est essentielle à l'homme pour comprendre le monde qui l'entoure et pour ne pas être prisonnier de ses convictions. La philosophie permet aussi à l'être humain de se construire en se faisant sa propre opinion et vision de ce qui l'entoure. Afin de réfuter l'idée selon laquelle la philosophie serait inutile, Russell montre d'abord qu'un homme qui n'entreprend aucune démarche philosophique reste esclave des préjugés et des idées contraires à la raison. Puis, il indique, qu'à l'inverse, un homme qui pense de manière philosophique accroit son ouverture sur le monde, et qu'il connait alors le «doute libérateur«. L'enjeu de ce texte est donc de démontrer que la philosophie est vitale pour posséder certaines connaissances sur le monde, les autres mais aussi soi-même et qu'elle nous libère de certaines de nos opinions absurdes et infondées. Développement : Explication : (1er paragraphe : le plan de l'auteur, logique argumentative, on montre son parcours. 2eme paragraphe : Etude linéaire) On peut voir que l'auteur, au sein de son texte, nous dévoile trois grandes parties essentielles qui constituent son argumentation. La première partie est l'énoncé de sa thèse, dans la première ligne du texte c'est-à-dire qu'il annonce la valeur de la philosophie selon lui. Ensuite, on remarque une deuxième partie, surement la plus importante : la démonstration de la ligne 2 à la ligne 14 du texte. C'est la partie la plus longue et pour cette raison, est elle-même divisée en trois parties : le premier aspect est l'attitude du non philosophe de la ligne 2 à la ligne 5, le second aspect le résultat de cette attitude c'est-à-dire la fermeture sur soi de la ligne 6 à la ligne 8, et le troisième aspect évoque l'attitude cette fois ci des philosophes a...
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« avec un sens commun, des croyances issues de notre temps et notre pays, et des convictions personnelles.

Platon et Aristote, pères de la philosophie, expliquent que toute pensée philosophique commence par l’étonnement.

Du fait qu’on s’interroge sur la chose la plus banale même, on fait donc de la philosophie.

Russell veut surement dire que vivre sans s’étonner, sans se questionner à propos de ce qui nous entoure, équivaut à croire tout ce qui vient du sens commun (certitudes), idées qu’il qualifie d’ailleurs de « préjugés » et qui nous « emprisonnent » comme si nous étions des victimes, mais aussi aux « croyances habituelles à son temps et à son pays ».

Les certitudes sont des barrières intellectuelles et ont en commun de ne pas s'appuyer sur la raison, soit la faculté de distinguer le vrai du faux, comme point de départ.

Elles traduisent le refus de penser, et l’incapacité à se détacher de l'opinion commune .

Dans la deuxième partie de sa démonstration (de la ligne 6 à 8), Russell évoque le résultat de cette attitude, soit la fermeture de l’individu sur lui-même.

L’auteur nous explique que vivre sans philosophie restreint notre vision sur le monde.

On revendique la certitude, et on ne veut pas admettre que le monde extérieur puisse être différent.

Tout nous paraît normal, « évident » comme dit Russell, et de cette façon tout ce qui n’est ni normal, ni en accord avec notre sens commun, est radicalement rejetée, du fait du manque de questionnement sur les choses.

On n’est pas ouvert à de nouvelles idées, pensées, et de nouveaux esprits.

Il y a donc une certaine intolérance aux choses nouvelles.

Dans la dernière partie de sa démonstration (de la ligne 8 à 14), l’auteur parle de l’attitude du philosophe avec le désir de penser par soi-même.

Russell va essayer de définir la valeur qui donne un caractère unique à la philosophie.

Il parle des « choses les plus ordinaires », la philosophie aborde tout ce qui peut être envisageable.

L’auteur nous dit qu’en faisant de la philosophie, même ces choses, le plus banales qu’elles soient, vont forcément nous conduire à des problèmes, à des interrogations auxquelles nous donneront des réponses.

Réponses qui ne seront pas du tout complètes, dans le cas où nous pourrions même y envisager un type de réponse.

On peut se demander quel est l’intérêt d’une discipline qui n’apporte aucune réponse définitive ? Russell nous présente donc un point de vue différent sur la valeur de ces incertitudes.

Il nous dit que la philosophie n’augmente pas nos certitudes sur les choses, mais qu’elle peut poser de nouvelles possibilités, et élargir notre champ de pensée.

Un philosophe peut présenter de nouvelles visions qu’un non philosophe ne connaîtra jamais.

C’est ce qu’explique Russell quand il dit que la philosophie nous « délivre de la tyrannie de l’habitude ».

Ici l’auteur laisse entendre que ce manque d’étonnement équivaut pour lui à une tyrannie, à un régime politique où il y a le moins de libertés.

Ceci nous fait comprendre que vivre sans philosophie est aussi perdre une partie de notre liberté. La troisième grande partie (ligne 14 à 19), qui sert de conclusion à l’extrait, aborde les bénéfices que nous apporte la philosophie.

Russell admet que la philosophie diminue nos certitudes à propos de ce que sont les choses.

Mais tout en réduisant ces certitudes, il nous dit qu’elle « augmente beaucoup notre connaissances d’une réalité possible et différente.

» C’est à dire que la valeur de la philosophie permet de diversifier notre vision de ce qui nous entoure.

Russell veux aussi nous montrer que ce qui est admis par la société n’est pas forcément vrai.

C’est ainsi qu’il parle du « dogmatisme quelque peu arrogant ».

L’auteur révèle que ce que l’on croit vrai en réalité ne l’est pas et qu’il faut douter de tout ce qui nous est dit et tout ce que l’on voit.

C’est ce que Russell décrit comme le « doute libérateur », ce doute qui va nous livrer de nos croyances traditionnelles. Finalement, l’auteur du texte va nous dire que faire de la philosophie c’est « montrer les choses familières sous un aspect nouveau (non familière) ».

Il résume donc dans les derniers mots du texte ce qu’est la philosophie.

Cette définition paraît en accord avec le reste du texte, car pouvoir envisager les choses d’une autre façon qu’on les croît, revient à imaginer ce qui paraît familier d’une manière. »

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