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Prétendre distinguer l'homme de l'animal, est-ce légitime ?

Publié le 27/02/2008

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Prétendre distinguer l'homme de l'animal, est-ce légitime ?

« la nature.

Il est plus qu'un animal, il appartient au monde naturel mais aussi au monde spirituel.C'est cette distinction absolue : la pensée qui diffère l'homme de l'animal.

Néanmoins, cette distinction est discutéepar des philosophes, comme Rousseau qui dit que l'animal a un sentiment de pitié (qui est le début de la moralité)partagée par l'homme et l'animal.Seul l'homme est capable de pensée, c'est-à-dire de conscience et de langage.

Cette pensée lui a appris, à se fairerespecter, il sait qu'il n'est pas une simple chose, dont on peut disposer (cf.

Auguste Comte).

L'humanité est enquelque sorte le caractère.

L'homme exige le respect.

Dans la tradition biblique, Dieu destinait la nature auxhommes.

De nos jours, on s'aperçoit que l'homme possède en quelque sorte la nature, il la comprend et donc ladomine.Prétendre distinguer l'homme de l'animal est ce légitime ? Nous avons débattus la question des ressemblances et desdifférences entre l'homme et l'animal.

Leur lien est vraiment ambigu.

Cette question pose un débat entre différentsphilosophes comme Descartes et Rousseau.Pour débattre de cette question, nous avons vu dans une première partie que l'homme ne se distingue pas del'animal puis dans une deuxième partie qu'il s'en diffère par plusieurs aspects. Demande d'échange de corrigé de vanpeene victoria ( [email protected] ). Sujet déposé : Prétendre distinguer l'homme et l'animal, est-ce légitime ? Le terme « animal », au sens large, désigne l'ensemble des êtres vivants s'opposant au règne végétal et en un senscette définition englobe l'espèce humaine.

Mais dans un sens plus restreint, on distingue l'espèce humaine du règneanimal, ce qui marque une ambiguïté dans la classification de l'espèce humaine… A savoir que l'homme sedéfinissant comme le représentant de l'espèce humaine, la plus élevée de toutes les espèces vivantes.

« Distinguer» peut être interprété pour opposer l'humanité à l'animalité ou tout au contraire accorder une place à l'homme ausein du règne animal.

Ce rapport dépend donc de la conception et de la définition de l'humanité.

Prétendre distinguerl'homme et l'animal, est-ce légitime? Le sujet qui nous occupe pose la question de la légitimité de cette distinction,c\'est-à-dire du droit.

Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps quelles peuvent êtreles distinctions pour prétendre légitime que l'humanité doit se définir en rupture avec l'animalité, puis dans un secondtemps quelles caractéristiques nous permettent de prétendre légitime d'accorder à l'homme une place particulière ausein du monde animal.

Et enfin, dans un dernier temps nous verrons si l'homme a-t-il le droit de refuser toutsentiment de communauté avec les animaux? On distingue traditionnellement l'Homme de l'animal en attribuant à l'homme des caractéristiques qui lui sont propres.Le terme «animal » peut être caractérisé par l'instinct, ce comportement inné et commun à toutes les espèces.

Paropposition, l'Homme se définirait par son intelligence, le langage, la sociabilité, par la liberté ou le travail.

On dit quec'est un « animal politique », un « animal religieux » ou encore un animal doté de raison qui marque la supériorité del'homme.

Dans le concept d'humanité qui s'est construit en opposition à celui de l'animalité, Descartes, un philosophedu XVI° et XVII° siècles, reprend cette distinction en expliquant qu'il existe une réelle différence entre l'homme etl'animal, il parle d'une différence de degré.

Il conçoit l'homme comme le seul être capable de pensée, en effet par safaculté de pensée l'homme peut se représenter une fin.

Pour renforcer le détachement de l'homme et l'animal,Descartes expose sa théorie des animaux-machines en faisant de l'animal un pur mécanisme.

L'origine de cesdistinctions remontent il y a longtemps, à travers les générations la culture et l'histoire ont pris une placeimportante dans les moeurs et ont ainsi une différence entre l'homme et l'animal.

La culture s'est chargée de passerl'enfant naissant de l'animalité à l'humanité en repoussant toutes les formes de pulsions et en mettant des règles,des droits et des devoirs à respecter pour vivre en communauté.

Et c'est cette conception de l'humanité quitraverse l'histoire et les générations précédentes et à venir… Mais peut-on prétendre légitime cette distinction puisqu'elle a été faite par les hommes ? On rencontre aussi descaractéristiques qui nous permettent de prétendre en droit la place de l'homme au sein du règne animal.L'homme a un corps, et par son corps il appartient au règne animal.

La parenté est indéniable… L'Homme estsoumis aux mêmes lois de la nature que les autres animaux : il naît, il vit, il meurt, il doit se nourrir, échanger avecson milieu, se reproduire… Darwin par ces observations démontre que l'homme fait partie du monde animal, il aajouté un élément d'importance que l'homme est le produit de l'évolution des espèces et qui nous fait doncdescendre des êtres vivants les plus rudimentaires.

Nous voilà donc parents des bactéries, des éponges, desblattes, des souris, etc.

L'humanité a cherché à se distinguer du monde animal en attribuant aux hommes unecatégorie distincte qui est l'espèce humaine ou l'humanité.

D'un point de vue biologique ou génétique, les. »

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