Prendre soin de soi-même
Publié le 18/08/2012
Extrait du document
Le premier est celui de la société. L’éducation reçue et la tempérance pratiquée doivent permettre au sujet qui a trouvé sa vérité d’exercer le gouvernement de ses semblables. De la même manière que le maître a guidé l’élève, celui qui a trouvé sa vérité dans l’équilibre est apte à guider les hommes qui vivent en société. C’est l’un des enseignements qu’Alcibiade reçoit de Socrate dans le dialogue de Platon. On entrevoit déjà là une notion de devoir dans cette morale qui part de l’individu et de sa réflexion sur lui-même pour aboutir au service de la communauté. Mais comment s’assurer que ce service est désintéressé et que l’individu même « éduqué « n’agit pas dans son intérêt personnel ? La réponse nous est fournie par le fait que ce sujet pensant, rationnel, est mû par une « bonne volonté «. En effet, Kant dit : « De tout ce qu’il est possible de concevoir dans ce monde, et même en général hors du monde, il n’est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n’est seulement une bonne volonté « (Métaphysique des Mœurs).
Liens utiles
- La politique doit-elle prendre soin des hommes ?
- Locutions avec note, nom féminin Expression ? prendre (bonne) note de quelque chose Le noter avec soin pour s'en souvenir.
- Prendre soin du langage, n'est-ce que pur conformisme ?
- Proposition de prendre soin du jardin
- Prendre soin du langage, n'est-ce que pur conformisme ?