Pouvons-nous comparer le sport et la religion ?

Dans la société moderne, le rapport avec le sacré est beaucoup moins présent, mais le besoin de rassemblement est toujours perceptible, avec pour seul objectif cette fois, de rencontrer son semblable. Le sport offre cette possibilité de se retrouver sans pour autant faire référence à une divinité.    L’activité sportive professionnelle promeut le goût du combat, l’ego bien souvent démesuré du gagnant et cultive la loi de la jungle. A l’inverse, la religion condamne l’individualisme et prônent plutôt la solidarité constructive. Certains opposeront à cette idée que pour gagner, les équipiers doivent faire également preuve de solidarité. Peut-être, mais dans ce dernier cas, le but est d’être le meilleur et de vaincre l’adversaire alors que la solidarité religieuse, selon ces textes de références, tant à aider et soutenir l’autre qu’il fasse partie de la même communauté ou non.