Pourra-t-on un jour supprimer toutes les injustices ?
Publié le 13/02/2016
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Le XVIIIe siècle fut un siècle très optimiste. Le progrès des sciences, la Révolution française laissèrent croire aux philosophes que l'humanité était en train de construire un monde de justice, fondé sur les lumières de la raison. Le XXe siècle, malheureusement, ne peut plus partager un tel optimisme.
Conflits mondiaux, luttes économiques, inégalités sociales laissent à penser que violences et injustices sont et seront toujours le lot de l'humanité. Cette attitude, aussi réaliste soit-elle, n'en est pas moins perni-
cieuse. En effet, elle ne résout aucun problème. Ce n'est pas en disant qu'il y a toujours eu et qu'il y aura toujours des injustices que l'on participe à l'amélioration de la condition humaine. Mieux: le «réaliste» joue le jeu de l'injustice en se montrant fataliste. L'«utopiste», celui qui croit que l'humanité n'est pas éternellement vouée à l'injustice, joue un rôle bien plus positif. Il a, paradoxalement, une plus grande emprise sur le destin de l'humanité puisqu'il pense pouvoir en changer le cours.
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