Pourquoi se cultiver ?

« Cependant appréciation soumise aux canons d'une culture particulière. c) Se cultiver apparaît comme un moyen nécessaire pour se reconnaître membre d'une certaine communauté Être cultivé revient à partager une somme de connaissances et de normes de jugement en vigueur dans unecertaine communauté.A la fois moyen de distinction (mise en avant d'une singularité) et soumission à un certain universel (culture dugroupe). III- Suis-je libre de me cultiver ? a) Je ne peux pas ne pas me cultiver Il y a une distinction qualitative entre l'homme cultivé et l'homme non cultivé.

Le sauvage serait un hommeabsolument étranger aux normes d'une communauté humaine = animal.Ex.

: les enfants sauvages.Mais sitôt que je parle, je me définis comme un être de culture. b) Etre plus ou moins cultivé Il y a une distinction quantitative entre l'homme peu cultivé et l'homme très cultivé.Décision volontaire d'un individu d'aller à la rencontre de sa propre culture d'appartenance.Problème : l'homme très cultivé serait celui qui aurait absorbé le plus grand nombre de préjugés culturels ? c) Vers une culture humaniste ? La culture n'est pas qu'une somme de connaissances.

C'est avant tout une attitude visant la perpétuelle remise encause de mon être qui sans cela s'arrête (dogma) à un certain niveau de savoir.De ce point de vue se cultiver n'a pas de fin.

Au-delà de ma culture particulière, je prends conscience de monappartenance à une humanité diverse dont j'apprends à connaître les différentes modalités d'existence.

La libertécorrespond dès lors à l'affranchissement du point de vue culturel borné pour tendre vers un savoir universel del'homme.=} Se cultiver = réalisation à la fois théorique (connaissances) et pratiques (attitude d'ouverture à l'étranger et aunon-familier).Devient la condition pour exister en tant qu'être humain et pas seulement en tant que membre d'une cultureparticulière. Sujet désiré en échange : L'art a-t-il une finalité ?. »