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pourquoi parle t on echec du principisme

Publié le 31/01/2023

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« Question 1: Pourquoi parle-t-on d’échec du principisme ? Le principisme est un cadre de référence en matière d’éthique normative conçu pour aider la prise de décision dans le domaine des soins de santé.

C’est une approche axée sur la morale commune qui s’appuie sur quatre principes intermédiaires : le respect de l’autonomie, la non-malfaisance, la bienfaisance et la justice.

La force normative de ces principes découle d’un modèle de justification basé sur la cohérence Malgré la soi-disant égalité des quatre principes, au fil des ans, l’accent a surtout été mis sur l’autonomie qui réside dans le devoir de se conformer au libre choix du patient en s’assurant de son consentement éclairé.

Il ne suffit pas que le patient soit autonome pour qu’il le soit réellement et concrètement et il ne suffit pas de lui fournir tous les éléments nécessaires afin d’éclairer sa décision pour qu’il fasse un choix judicieux.

Il est donc nécessaire, en matière de décision principalement, de mieux cerner les motivations du malade et de tenter de pénétrer, autant que faire se peut, son univers représentatif et surtout l’imaginaire qui s’est construit en son esprit autour de la maladie, en établissant avec lui les déterminations qui agissent sur lui avec un authentique dialogue.

Une telle démarche n’est malheureusement pas toujours possible et de nombreux obstacle viennent souvent s’opposer à ce processus d’accompagnement.

Notamment l’urgence qui réduit le temps nécessaire pour la conquête de l’autonomie, mais aussi les obstacles psychologiques, culturels ou intellectuels.

Le problème éthique que pose le principe d’autonomie est donc de parvenir à sortir de la contradiction qui oppose la nécessité d’informer le patient pour éclairer sa décision à son incapacité à comprendre le véritable sens du discours qui lui est tenu.

Derrière ce principe cardinal d’autres corollaires se profilent : le consentement libre et éclairé, le droit de refuser un traitement, la confidentialité, l’information du patient. De plus selon Daniel Callahan, la tendance réductionniste du principisme est un grave défaut.

Parce qu’il ramène les enjeux éthiques à la spécification, qui peut être gérer et axée sur les actions, d’un nombre limité de principes.

C’est en quelque sorte une réduction éthique qui nous permet d’amoindrir les ambiguïtés et les incertitudes qui constituent la plupart des problèmes éthiques graves.... »

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