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Pourquoi n'a-t-on jamais fini d'écrire l'histoire ?

Publié le 27/02/2005

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histoire
Ainsi, on peut faire une étude historique des révolutions : non pas de chaque révolution individuellement, mais de leurs points communs, des grandes lois immuables que l'on retrouve dans chaque révolution. Ainsi, les faits révolutionnaires contemporains peuvent jeter de nouveaux éclairages sur ceux du passé : soit par leurs points communs, soit par leurs différences. Que les révolutions contemporaines diffèrent des révolutions passées permet de comprendre la vraie nature de ces dernières (qu'elles ont par exemples des causes différentes). à Si l'on n'a jamais fini d'écrire l'histoire, c'est également parce que l'histoire n'est pas achevée. * Parce que l'histoire n'est pas achevée, il y a plusieurs manières d'écrire l'histoire. Selon Hegel, on peut distinguer l'histoire originale, et l'histoire réfléchissante. - L'histoire originale est l'histoire vécue, immédiate : le récit des événements par le ou les témoins directs d'une époque. Exemples : Hérodote, Thucydide, César. C'est une histoire au présent, car l'historien est partie prenante de l'époque qu'il décrit. - L'histoire réfléchissante est une reconstruction du passé, afin d'essayer de le revivre (en esprit) ; elle s'effectue sur documents (travail d'élaboration).

• L'histoire est à la fois l'étude du passé humain, le récit des événement passé, et ce passé lui-même. C'est donc à la fois une connaissance (l'étude historique) et l'objet de cette connaissance (l'histoire de France par exemple).

• Ecrire l'histoire, c'est donc faire le récit des événements passé, les étudier, les mettre en ordre, mais aussi en dégager le sens, les causalités : quelles sont les causes de tel événements, quels étaient les véritables enjeux etc. ? Il s'agit de déterminer une vérité par rapport aux événements historique : non seulement une vérité factuelle (les événements, les dates), mais surtout une vérité quant à leur sens et leurs causes.

• L'histoire en tant qu'étude est donc soumise à l'interprétation. Il s'agit d'une interprétation des événements passé. Mais pourtant, cette interprétation ne cherche-t-elle pas à dévoiler la vérité ?

• On peut ainsi analyser ce premier problème posé par l'écriture de l'histoire : l'histoire cherche à être une science, du moins à atteindre la rigueur de la science et à trouver la vérité. Pourtant, la nécessité de se pencher toujours sur l'histoire, d'en faire de nouvelles interprétations, c'est-à-dire non seulement de l'écrire mais aussi de la réécrire, signifie-t-elle que l'histoire ne peut accéder à une vérité, qu'aucune écriture de l'histoire ne peut être vraie ?

• Ce qui nous mène à un autre problème, qui est celui de la permanence et du devenir. L'histoire est devenir, changement et mouvement, mais le devenir n'a de sens que par rapport au permanent : le sens de ce devenir, le sens de l'histoire (explication, signification) doit être permanent. Ou bien est-il possible que le sens et la vérité varient ?

 

histoire

« III – Dialectique du passé et du présent • Mais si l'on n'a jamais fini d'écrire l'histoire, c'est aussi parce que l'histoire s'insère dans le présent.

On peutcomprendre le présent par le passé : c'est la rétrohistoire.

Or le présent est en devenir, il varie, et il conduit donctoujours à nouvelles interprétations de le passé.• De la même façon, le présent peut également nous aider à comprendre le passé.

Ainsi, on peut faire une étudehistorique des révolutions : non pas de chaque révolution individuellement, mais de leurs points communs, desgrandes lois immuables que l'on retrouve dans chaque révolution.

Ainsi, les faits révolutionnaires contemporainspeuvent jeter de nouveaux éclairages sur ceux du passé : soit par leurs points communs, soit par leurs différences.Que les révolutions contemporaines diffèrent des révolutions passées permet de comprendre la vraie nature de cesdernières (qu'elles ont par exemples des causes différentes).à Si l'on n'a jamais fini d'écrire l'histoire, c'est également parce que l'histoire n'est pas achevée.• Parce que l'histoire n'est pas achevée, il y a plusieurs manières d'écrire l'histoire. Selon Hegel, on peut distinguer l'histoire originale, et l'histoire réfléchissante.- L'histoire originale est l'histoire vécue, immédiate : le récit des événementspar le ou les témoins directs d'une époque.

Exemples : Hérodote, Thucydide,César.

C'est une histoire au présent, car l'historien est partie prenante del'époque qu'il décrit.- L'histoire réfléchissante est une reconstruction du passé, afin d'essayer dele revivre (en esprit) ; elle s'effectue sur documents (travail d'élaboration).Elle se divise en plusieurs catégories : - l'histoire réfléchissante proprement dite : histoire d'un pays ou dumonde entier - l'histoire pragmatique : vise à connaître le passé afin d'en tirer desleçons morales, des normes de conduite.

- l'histoire critique: " histoire de l'histoire " : consiste à enquêterpour s'interroger sur l'authenticité des documents historiques (connaissancepar documents, à partir de traces).• C'est aussi parce qu'il y a plusieurs manières d'écrire l'histoire que l'on n'ajamais fini d'écrire l'histoire.

Conclusion Mais il faut prendre en compte une autre signification de « écrire l'histoire » et une autre compréhension de ce« on » qui écrit l'histoire.

Écrire l'histoire, ce n'est pas seulement écrire l'histoire du passé, l'étudier ; mais c'estégalement faire l'histoire.

On peut dire ainsi que les grands hommes écrivent l'histoire puisque qu'ils l'orientent, labouleversent.

Le « on », ce n'est pas seulement les historiens, mais également les acteurs de l'histoire, qui écriventl'histoire en train de se dérouler ou l'histoire à venir.

En ce sens-là, on n'a jamais fini d'écrire l'histoire car l'histoireest également l'élan vers l'amélioration et le progrès de l'humanité.. »

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