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Pourquoi l'homme transforme-t-il la nature ?

Publié le 15/01/2013

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novices à l'égard de l'environnement et de l'homme lui-même. Songeons au machinisme. Songeons aux

diverses catastrophes écologiques qui se succèdent et secouent la planète à mesure que les effets de

ces transformations se font sentir, et parmi eux il en est déjà d'irrémédiables : désertification des

campagnes, disparition ou réduction excessive de certaines immenses étendues d'eau intérieure (la Mer

d'Aral, le lac Tchad) disparition de forets, d'espèces animales, d'essences de végétaux, apparitions de

nouvelles pathologies...,etc. Il est clair à partir de là que cette transformation de la nature opérée par

l'homme répond assez mal à un projet de maîtrise, dans la mesure ou une quantité importante de

contrecoups échappe précisément à tout contrôle, à toute évaluation, disons même à toute pensée.

Dès lors, il est davantage question de possession de la nature que de maîtrise, une possession qui

engage l'homme presque mécaniquement dans un conflit perpétuel contre la nature. F. Engels indiquait

dans ses "Études philosophiques"

« novices à l'égard de l'environnement et de l'homme lui -même.

Songeons au machinisme.

Songeons aux diverses catastrophes écologiques qui se succèdent et secouent la planète à mesure que les effets de ces transformations se font sentir, et parmi eux il en est déjà d'irrémédiables : désertification des campagnes, disparition ou réduction excessive de certaines immenses étendues d'eau intérieure (la Mer d'Aral, le lac Tchad) disparition de forets, d'espèces animales, d'essences de végétaux, apparitions de nouvelles pathologies...,etc.

Il est clair à partir de là que cette transformation de la nature opérée par l'homme répond assez mal à un projet de maîtrise, dans la mesure ou une quantité importante de contrecoups échappe précisément à tout contrôle, à toute évaluation, disons même à toute pensée. Dès lors, il est davantage question de possession de la nature que de maîtrise, une possession qui engage l'homme presque mécaniquement dans un conflit perpétuel contre la nature.

F.

Engels indiquait dans ses "Études philosophiques" que le sujet universel de l'histoire était l'humanité en lutte contre la nature dont elle fait pourtant partie.

La transformation de la nature prend ainsi le sens d'un paradoxe, celui que représente le combat de la nature contre elle-même.

Mais dans ce cas il n'est plus vraiment question d'émancipation et moins encore de liberté.

L'homme est pris dans une logique de laquelle il lui est impossible de s'extraire, et qu'il ne peut ni incliner ni modifier, il en va de son essence(technicienne) et donc de sa propre nature... négative, par définition : "L'homme est vraiment the tool-making animal parce que c'est la constitution de l'outil qui lui permet de manifester sa nature négative" (K; Papaioannou in "Préface" à "Critique de l'Etat hégélien" de K.Marx). Importance du sujet donc, puisqu'il permet d'aborder des thèmes devenus décisifs ces dernières années, ceux du progrès, de l'écologie, des limites de la techno science, etc.

Mais n'avons-nous pas écrit que transformer signifiait "changer de forme"? Ce qui n'est pas exactement le sens de la destruction.

La nature s'accomplit d'une façon ou d'une autre, en inventant s'il le faut de nouvelles formes, c'est pourquoi la formule populaire "chasser le naturel il revient au galop" est si fausse, parce qu'on ne chasse jamais le naturel.. »

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