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Pourquoi les souffrances et les misères dans le monde ?

Publié le 29/01/2016

Extrait du document

Les enfants jouent à tuer et à mourir parce qu'ils tentent de comprendre ce que signifie la mort. Lorsqu'elle survient dans leur entourage, ils la pensent comme absence; eux-mêmes ne se conçoivent pas comme mortels tant l'évidence d'exis­ter est puissante. Il n'y a pas d'expérience de la mort, nous ne connaissons que l'inertie et la froideur glacée du cadavre, de la dépouille mortelle qui est comme le résidu d'une amputation totale. D'où la question qui nous taraude: où est passé ce moi vivant? Et puisqu'il a surgi une fois dont on ne sait d'où, pourquoi ne pourrait-il pas ressurgir?

 

Les morts demeurent dans nos souvenirs et leurs traces, ils reposent dans leur sépulture, et nous attendons les retrouvailles, du moins avec nos amours et amis.

« Les domaines de la conscience sont susceptibles de larges accroissements, mais aussi de profondes régressions.

La conscience attentive n'est capable que d'un seul foyer lumineux: prendre conscience d'un événement, c'est voir nécessaire­ ment refluer dans les zones obscures ce qui était auparavant lumineux, cepen­ dant sans atteindre l'inconscience absolue.

Au comble de l'attention, dans cette plénitude que l'on nomme >, nous prions: nous demandons la vérité; une multitude de > continue d'agir et l'essentiel de la conscience de soi que nous avons édifiée demeure présent.

Dans le sommeil, l'activité du rêve montre que plusieurs facultés sont en éveil (principalement l'imagination créatrice), que l'identité personnelle persiste, et que certaines perceptions sensibles veillent, puisque nous percevons dans le som­ meil ce qui nous éveille.

Selon Freud, l'homme > qu'il appelle >.

Ces forces sont aussi impersonnelles que l'instinct chez l'animal.

Le moi n'est pas notre essence.

Le surmoi, également inconscient, constitué par les interdits sociaux, tyrannise à son tour le moi, entrant en conflit avec le>.

Le moi n'est qu'une instance superficielle, équivalente à une raison de mauvaise foi justifiant pauvrement les injonctions de l'inconscient.

Le moi est troisièmement esclave de la réalité extérieure qu'il doit préparer pour satisfaire les .ordres parfois contradictoires de l'inconscient.

Le moi est aussi soumis à la fatalité de l'inconscient qu'Œdipe à son destin.

À défaut de libre arbitre (Freud faisant siennes les vues négatives sur ce sujet de Luther, Schopenhauer et Nietzsch e), le fondateur de la psychanalyse admet la liberté comme connaissance partielle de l'inconscient, connaissance de nos tour­ ments, des causes de nos névroses (car toute personne vit dans l'angoisse).

Cette connaissance ne peut évidemment pas être assimilée à une guérison.

Le succès de la psychanalyse a du moins permis de porter au jour une multipli­ cité de faits trop souvent négligés et passés sous silence.

ll faut ajouter que les disciples de Freud ont en général considérablement adouci et tempéré les vues dures et pessimistes de leur maître.. »

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