Pour une pièce de théâtre, un roman, un film, qu'appelez-vous un dénouement « moral » ?
Publié le 16/06/2009
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INTRODUCTION. - En éducation, le facteur capital est le milieu. Or, ce milieu ne désigne pas seulement l'ensemble des hommes avec lesquels l'individu est en rapport : il englobe aussi le monde imaginaire dans lequel il vit, monde créé principalement par la littérature romanesque, les productions théâtrales et le cinéma. C'est pourquoi les éducateurs interdisent aux enfants et aux adolescents des lectures ou des spectacles qui risqueraient de créer autour d'eux une atmosphère malsaine. Ils veillent en, particulier à la moralité du dénouement qui laisse une impression capable de marquer fortement un esprit. Mais que faut-il entendre par dénouement « moral « ? I. — CE QU'ON ENTEND D'ORDINAIRE PAR UN DÉNOUEMENT « MORAL «. La réponse semble facile, et on pourrait croire que, pour les moralistes qui classent romans, pièces de théâtre et films, d'après leur moralité, un dénouement moral est celui dans lequel l'action se passe conformément aux règles de la morale. Ce principe posé, les dénouements les plus moraux sont ceux dans lesquels nous sont donnés des exemples héroïques. Le nom de CORNEILLE vient aussitôt à l'esprit avec les titres du Cid, de Cinna, de Polyeucte. Mais on pourrait citer aussi Les Carmélites de Compiègne et, sur un autre plan, le personnage de Cyrano de Bergerac dans la pièce d'Edmond ROSTAND.
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