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Pour un individu, être libre est ce faire tout ce qu'il veut ?

Publié le 12/04/2012

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individu

 L’homme est en permanence à la recherche de liberté, car il aime avoir ce sentiment d’être libre. Tout d’abord un « individu « peut désigner un être dans le monde humanoïde mais également dans le monde animalisé. La définition la plus spontané, d’être libre est de faire ce qui nous plaît, mais il faut faire attention à la nuance entre agir librement sans rencontrer d’obstacle, ni contrainte et agir volontairement, c'est-à-dire faire ce que l’on veut parce que l’on en a envi et que rien ne s’impose à nous. Pourvoir faire ce qui nous plaît est le souhait de la plupart d’entre nous, c’est suivre nos désirs. C'est-à-dire que nous, agissons en fonction de ce qui nous fait plaisir, cependant nous agissons également en fonction de notre besoin. La question posée nous invite ainsi à réfléchir sur le lien que nous faisons spontanément entre nos désirs et notre liberté. 

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« un individu gourmant peut en avoir assez de manger, mais pour lui, être rassasié est une contrainte, donc même notre corps à des limites.

Nous pouvons également citer les limites physiques, par exemple une personne sur un fauteuil roulant, n’est pas libre de se lever, jusqu'à qu’il n’en puisse plus.

Mais un individu non handicapé n’en est pas libre pour autant car son corps lui aussi a des limites, certes différentes de la personne handicapé mais ses limites atteintes, celui- ci finira par être exténué et même si il a, en lui, une forte volonté, car son corps aura atteint ses limites. Pour définir la liberté, il est important de distinguer le fatalisme qui asservit et le déterminisme qui libère.

Par exemple, un événement que l’on craint est qui est inévitable, quoi qu’il arrive, quoi que l’on fasse pour l’évité, il arrivera tout de même.

Par exemple passer son bac.

C’est ce que l’on appelle le fatalisme.

Ainsi le fatalisme rend impossible la liberté humaine.

Au contraire, le déterminisme affirme seulement que les événements sont liés entre eux. Généralement, nous considérons que la liberté consiste à pouvoir faire ce que bon nous semble sans aucunes restrictions, sans punitions.

Dans ce cas nous ne pouvons pas faire exactement ce que l’on désir, mais ce qui ne dépasse pas les limites auxquelles nous devons nous soumettre. Nous pouvons alors considérer comme libre la personne qui ne se soumet a aucune lois.

Dans une certes limite tout de même. Les lois limitent la liberté individuelle, à première vus, la liberté ainsi définie s’oppose à la loi, car la loi constitue une entrave à la liberté.

La conscience de la liberté est confirmée par les lois qui témoignent de la liberté des hommes, puisqu’elles sont ce à quoi se soumettent l’humanité et ce qui les contraint. L’absence de lois dans une société, assurant théoriquement la liberté de tous, aboutirait en fait à l’écrasement de plus faible par le plus fort.

Comme dans le monde animal, nous serions sous la menace des prédateurs, donc des plus forts.

Ces contraintes assure donc notre sécurité, s’il n’y a plus de lois, plus de limites, il n’y a nécessairement plus de sécurité mais comment être libre dans un monde dépourvu de sécurité ? Nous allons continuer par la liberté est une illusion.

Si nous reprenons le monde animal, nous pouvons dire, en y regardant de plus près, que la liberté de l’animal est illusoire.

Il a en effet beaucoup de plus contrainte que l’homme.

Réaliser toutes ses désirs ? Est-ce cela d’être libre ? Cette idée est tentant, mais elle est très abstraite, disons même qu’elle est complètement irréalisable, ou alors il faudrait vivre entièrement seul et faire à chaque instant de notre existence ce que l’on veut, sans déranger personne.

Mais cette liberté aurait-elle un prix ? L’acte libre n’est pas un acte gratuit.

Tout acte a sa conséquence, contrairement a ce que l’on croit.

C’est l’acte indéterminé, étranger à tout motif.

L’acte libre ne s’oppose pas à l’acte déterminé, mais a l’acte contraint, imposé par une puissance extérieur.

L’acte libre apparaît alors comme la solution la plus réfléchie à un problème. Finalement ce qui nous plaît le plus c’est d’être libre.

Être libre, est ce pour autant faire ce qui nous plaît ? Ce désire de liberté peut-il se réaliser par la liberté des désirs qui ne visent que le plaisir ? Il semble bien, qu’être libre, c’est faire ce qui nous plaît car comment pourrions-nous seulement nous sentir libre si on nous empêche sans cesse d’agir comme bon nous semble ? C’est cette liberté d’action qu’il nous faudra interroger de manière critique en examinant son fondement, qui doit être la liberté de la volonté.

Car si être libre, c’est faire ce qui nous plaît, ce qui nous plait doit- il nécessairement être une décision totalement libre pour que notre liberté ne soit pas qu’une illusion ? La fausse idée de nous nous faisons sur la liberté sont des obstacles à cette liberté, c’est faire ce que l’on veut mais ce que l’on veut ne peut pas suffire.

Il faut tout de même avoir des contraintes car sinon la liberté totale de chacun pourrait rentrer en conflit.. »

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