Pour se libérer du passé, faut-il l'oublier ?
Publié le 05/07/2015
Extrait du document
S'il ne connaissait rien des lois de la nature, l'être humain serait encore entièrement soumis à cette dernière. L'enjeu de la connaissance scientifique est bien de « savoir pour pouvoir « ou de se rendre « comme maître et possesseur de la nature « (Descartes). N'en va-t-il pas de même avec le passé ? Lorsque l'histoire se proclame connaissance, cela implique qu'un passé connu est maîtrisé : l'individu aussi bien qu'une collectivité échappent ainsi à son emprise.
Il est sans doute plus tentant d'oublier le passé que de le connaître, parce que cela paraît plus facile. Mais indépendamment des effets pathogènes que peut entraîner un tel oubli, on doit admettre que l'homme ne peut agir authentiquement qu'en prenant appui sur une lucidité maximale : celle-ci n'est possible que si le passé est connu, et assumé jusque dans ses aspects les moins encourageants.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pour se libérer du passé, faut-il l'oublier?
- Pour se libérer du passé, faut-il l'oublier?
- Pour se libérer du passé, faut-il l'oublier ?
- faut-il oublier l'enfant que l'on a été ?
- Faut-il se libérer du désir ou libérer le désir ?