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Pour quelles raisons devons-nous traiter avec respect les personnes avancées en âge ?

Publié le 28/02/2012

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Les anciens avaient le plus grand respect pour les personnes avancées en âge. Un vieillard athénien cherchait une place aux jeux olympiques, mais tous les gradins de l'amphithéâtre étaient occupés. Des jeunes gens, ses compatriotes, l'invitèrent à s'approche, mais lorsque,cédant à leurs prières, il fut arrivé auprès d'eux, ils l'accueillirent par d'indignes risées....

 

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DE COMPOSITIONS FRANÇAISES t67 .

les Spàrtiates.

Ceux-ci, fidèles aux usages de leur pays, se levèrent aussitôt et le firent asseoir auprès d'eux.

Les .

mêmes Athéniens qui venaient de si mal accueillir leur compatriote sentirent néanmoins tout ce qu'ily avait de noble dans la conduite de leurs rivaux, et de tous les côtés éclatèrent les applaudissements.

Le vieillard, les ·: larmes aux yeux, s'écria : «Les Athéniens connaissent ce qui est beau et honnête, mais les Spartiates seuls l'ac- .

complissent.

» · Les vieillards sont l'image de nos vieux parents.

Un sentiment naturel porte tout cœur bien né à les vénérer; après l'infortune, rien au monde n'est plus respectable .

.

Cela est tellement vrai, que nous ,sommes péniblement impressionnés, à la vue d'une personne avancée en àge, qui déshonore ses cheveux blancs par une conduite in­ digne.

Nous ne connaissons pas la vie.

Si jeunesse savait! La vieillesse est là pour nous éclairer, pour nous diri­ ger.

Notre intérêt nQus conseille donc de témoigner de la déférence aux vieillards : nous recevrons, en retour, les conseils de l'expérience.

Expérience passe science, dit le proverbe.

Accordons à la vieillesse les égards res­ pectueux que ·nous tr'ouvons si naturel de témoigne~ aux savants.

Les vieillards ont travaillé pour nous.

Chaque jour nous profitons de ce qu'ils ont fait.

Et combien d'entre eux, comme l'octogénaire dont parle La Fontaine, con­ tinuent de se donner des soins pour le plaisir d"autrui? Or le temps nous manquera bientôt pour leur témoigner notre reconnaissance.

Ils sont souvent malheureux, ac­ cablés d'infirmités: il faut être bien léger, ou bien lâche, pour ne pas respecter l\) malheur.

Un simple retour sur nous-mêmes, l'idée qu'un jour. »

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