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Pour être heureux, faut-il accepter les évènements tels qu’ils arrivent, comme on peut le lire dans le Manuel d’Épictète ?

Publié le 12/10/2020

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Pour être heureux, faut-il accepter les évènements tels qu’ils arrivent, comme on peut le lire dans le Manuel d’Épictète ?
 
Plusieurs écoles de pensées ont fait leur apparition dans le domaine de la philosophie à l’époque de la Grèce antique. Certains philosophes tel que Zénon de Citium ont fondé l’école stoïcienne inspirée du cynisme dont l’idéologie était basée sur le fait que l’homme doit vivre selon les lois de la nature et que celui-ci se doit de respecter et comprendre. Il est écrit dans le Manuel d’Épictète, que pour accéder au bonheur, il faut laisser agir la nature sans se laisser affecter par les évènements, c’est à cette seule condition que nous y parviendrons. Pour aspirer à une vie heureuse, doit-on respecter sans chercher à modifier le cours des événements de sa vie ? Bref, pour être heureux, faut-il accepter les évènements tels qu’ils arrivent comme on peut lire dans le Manuel d’Épictète ? Tout être humain souhaite vivre une vie heureuse. Pour y parvenir, il faut parfois accepter les évènements tels qu’ils arrivent. Épictète nous dit que nous devons rester imperturbables face aux épreuves qui peuvent se produire au cours de notre vie. Si nous ne perturbons pas les lois de la nature et acceptons les choses telles qu’elles arrivent, nous pouvons vivre heureux et en accord avec la nature. Je vais démontrer pourquoi je suis en partie en désaccord avec cette théorie.
Quelle est la définition du mot heureux ? Antidote définit le mot heureux comme étant : un état de grande satisfaction, de plénitude et de bien-être. D’après Épictète, parmi les choses existantes, plusieurs dépendent de nous par exemple : l’aversion, la pensée, l’impulsion, le désir, etc. Il y a certaines choses que nous n’avons aucun contrôle tel que : l’argent, la réputation, le corps, les charges publics. Il ne tient qu’à nous de garder le contrôle sur les choses que nous pouvons contrôler pour être heureux. Jusque-là, je suis en accord avec cette croyance. En effet, nous devrions pouvoir décider d’accepter par notre propre volonté que ce qui nous arrive, c’est le destin un point c’est tout. C’est la seule façon d’accéder au bonheur. Épictète mentionne : « n’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux. » En effet, plusieurs médecins croient que certaines maladies graves peuvent être plus supportables lorsqu’un patient accepte que ce qui lui arrive ne relève pas de son ressort. Ils conseillent alors à leur patient de profiter à fond de la vie. Face à une maladie grave, nous devons nous rendre à l’évidence que nous n’avons pas de contrôle sur notre corps et que nous sommes impuissants face à la maladie. Donc, en acceptant le fait qu’un événement triste arrive et en ne se laissant pas abattre, on peut accomplir de grandes choses pour ensuite atteindre le bonheur.
De plus, Épictète nous dit que pour être heureux, nous devrions accepter les évènements tels qu’ils arrivent. Il faut aussi rester imperturbable face aux malheurs et faire abstraction de la douleur même face à la perte d’une personne importante dans notre vie. Comment pourrait-on rester insensible à la perte d’une personne qui nous est chère. Nous ne sommes pas des robots tout de même. Si pour une raison quelconque une personne décide de refouler un tel traumatisme, elle risque d’enfouir des sentiments et des émotions négatives, qui peuvent resurgir à tout moment et perturber son bonheur. Socrate disait qu’il ne fallait pas avoir peur de la mort, parce que mourir était un repos éternel. Je suis 
en parfait accord avec cette théorie, de toute façon la mort fait partie de la vie. Mais de là à rester imperturbable à la suite de la perte d’un proche, il est hors de question. De toute façon, malgré 

« toutes les volontés du monde, l’être humain réagit automatiq uement à la perte d’un proche.

Il y a un processus de guérison qui se fait automatiquement la plupart du temps.

Freud considérait cette démarche comme étant : « un "travail" ce processus interne de renoncement échelonné qui envahit à des degrés divers les endeuillés.

C’est en reconnaissant et en comprenant leurs difficultés psychiques spécifiques que l’on se donne les meilleurs moyens d’aider ses personnes.

Alors, personne ne peut rester indifférent face à la mort. Épictète affirme qu’il existe des lois in violables de la nature que l’homme doit respecter si celui -ci veut mener une vie heureuse et agréable.

En bref, si nous violons ces lois, nous serons malheureux.

Pour vivre de façon décente, nous ne devrions pas chercher à modifier les évènements qui se pr oduisent et il ne faut surtout pas essayer de contrôler ce qui ne dépend pas de nous.

Nous ne devons pas succomber à nos désirs et sensations qui pourraient apporter que du malheur.

Le pire ennemi de l’homme, est lui -même pense Épictète.

Dans le Manuel d’É pictète, l’auteur expose sa vision de la façon dont l’homme doit se comporter pour vivre une vie heureuse et sans tracas.

Selon Épictète, il n’existe ni bien ni mal, alors il ne faut pas réagir d’une quelconque manière aux événements qui se produisent et i l ne faut pas dévoiler son opinion à propos de quelque chose.

C’est une des façons de mener une vie heureuse.

Même si je trouve générale la théorie d’Épictète assez juste et logique, je suis en désaccord avec certaines affirmations, comme lorsqu’il mentio nne que la perte d’un être cher ne devrait pas nous affecter.

À mon avis, toute personne saine d’esprit va réagir très fortement à la perte d’un enfant, cet être que nous avons mis affectueusement au monde, de nos parents qui nous ont aimés et désirés ou d ’un mari avec qui nous avons partagé tant de choses.

Il est impensable de considérer ses êtres chers comme étant des personnes parmi tant d’autres sous prétexte de ne pas souffrir lorsqu’ils disparaitront.

Cette façon de penser me paraît difficilement acce ptable.

De plus, selon Épictète, il ne faut pas réagir d’aucune manière aux évènements qui ne se produisent ni dévoiler nos opinions à propos de quelque chose.

Personne ne peut rester indifférent face aux atrocités de la Deuxième Guerre mondiale où le régi me nazi a tué des millions de juifs.

Il a tout de même fallu des gens sensés avec des opinions rationnelles pour mettre fin à ce triste évènement.

Le philosophe Socrate pensait qu’une vie sans examen ne méritait pas d’être vécue.

Alors comment pourrait -on regarder les atrocités de ce monde sans donner notre opinion ou se questionner sur certaines barbaries ? Conclusion : Il est vrai qu’il faut accepter les évènements tels qu’ils arrivent.

Mais parfois il est difficile de rester indifférent aux épreuves que la vie peut nous apporter.

Le décès d’une personne importante n’est pas rien.

Personne ne peut rester imperturbable face à une tragédie.

Nous ne devons pas chercher à modifier le cours des évènements parce que si nous modifions le destin, les conséquen ces pourraient être néfastes.

Il ne faut pas non plus essayer de contrôler les choses qui ne dépendent pas de nous, car nous serons exposés aux entraves et aux obstacles de la vie.

Même s’il faut suivre les lois de la nature et qu’il faut garder notre sang -froid en tout temps, néanmoins, la perte des gens qui nous sont chers, la perte d’un emploi ou d’une maison nous afflige, que l’on veuille ou non, c’est dans la nature humaine.

Est -il possible de vivre une vie heureuse si nous vivons nos émotions lors d’u ne tragédie ? STRATÉGIES DE RÉVISION APPLIQUÉES. »

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