Popper: science entre validité et réfutabilité
Publié le 26/02/2022
Extrait du document
«
Dans l’extrait qui nous ai présenté, tiré de La Société ouverte et ses ennemis de Karl Popper,
l’auteur nous expose sa recherche de critère qui permet de distinguer à coup sûr un discours
scienti que d’un discours non scienti que.
Dans les sciences contemporaines, la méthode occupe
une place centrale, une science ou des sciences c’est un ensemble de connaissances, de travaux
d’une valeur universelle, ayant pour objet l’étude de faits et de relations véri ables, selon des
méthodes déterminées.
Pour Popper le problème épistémologique central est le problème de la
démarcation entre science et non-science.
La vérité des résultats serait responsable de la scienti cité
du discours.
Peut-on réellement déterminer ce qui fait la scienti cité ? Ce qui l’a caractérise ? Si
oui, par qu’elle méthodes une théorie est dite scienti que? Une théorie peut-elle être scienti que
sans avoir vraiment de méthode ? Il faut trouver en réalité : la validité des méthodes scienti ques.
Autrement dit une science se caractérise par sa validité ou sa réfutabilité ?
Cet extrait se constitue en trois paragraphes distincts.
Le premier met en avant les conditions d’un
caractère scienti que.
Puis, le deuxième repose sur la dimension sociale de la science.
Pour
terminer sur la vérité de la scienti cité selon Popper.
Popper empirisme l’homme a un pouvoir intra secte
Dans cette première partie du texte, Popper, nous pose les conditions d’un caractère scienti que.
Qu’est-ce qui fait le caractère scienti que d’un discours ? Popper répond d’emblée à cette question
par « la méthode des sciences est caractérisée par une exigence de débat public ».
Cette réponse
peut sembler paradoxale puisque les résultats auxquels aboutit le scienti que ne devraient-ils pas
être indiscutables ? Au contraire, une théorie scienti que se dé nit par la possibilité de la critique.
L’esprit critique suppose une interrogation permanente qui ne se contente pas d’admettre ce qui est
tenu pour vrai.
Popper note bien que ce n’est pas facile, car si nous acceptons de critiquer les
théories des autres, il est plus dif cile d’autoriser les autres à critiquer nos propres théories.
L’auteur
laisse paraitre que toute méthode des sciences doit toujours pouvoir rester critiquable car il est nonscienti que de vouloir la supprimer de toute critique.
C’est le plus sûr moyen de faire des erreurs.
Les êtres humains peuvent se tromper, et les modèles théoriques que nous élaborons preuves ne pas
correspondre à la réalité.
Mais il ne s’agit pas seulement de remettre en cause un résultat
scienti que, car il ne plait pas.
C’est pourquoi Popper distingue un second aspect du discours
scienti que : une théorie « doit être soumise à l’expérience dans des conditions reconnues par tous »
Toute théorie doit indiquer les conditions à lesquelles il est possible d’en véri er la validité.
Par
ailleurs, Kant montre que nous ne pouvons pas connaitre les choses en soi, mais seulement les
phénomènes, les choses telles qu’elles nous apparaissent.
Au fond, tout ne provient pas des
expériences de nos pensées.
C’est la subjectivité qui a en elle des moyens de connaissances.
Il va
reconnaitre que pour une connaissance soit légitime, il faut que cette connaissance traite des
phénomènes.
Cela implique qu’une théorie dont on ne peut pas faire l’expérience n’est pas une
théorie scienti que.
Une telle théorie ne serait rien d’autre qu’une hypothèse ou qu’une croyance
dont ne peut véri er la validité.
Mais le terme « expérience » est incertain.
Popper précise que
l’expérience doit être valable « dans des conditions reconnues par tous ».
L’expérience ne désigne
pas le vécu, l’intuition, mais l’expérimentation.
Et si cette expérimentation est répétée, approuver
par d’autres scienti ques alors elle se dit être un jugement neutre des « controverses scienti ques ».
Une théorie doit être véri ée par une expérience et l’expérimentation doit partir d’une idée déjà
bien établie.
Popper a donc établi le critère permettant de déterminer le caractère scienti que d’un
discours : la possibilité d’une discussion critique, basée sur l’expérimentation.
La science est un
ensemble de proposition qui doivent correspondre à des faits possibles, et si en face des ces faits
possible elle ne peut pas être véri able par ces faits possibles alors cette théorie est falsi able.
Un
discours qui veut y échapper est non scienti que.
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Le deuxième paragraphe justi e ce qui vient d’être établi, mais il insiste aussi sur le fait que la
pratique scienti que s’enracine toujours dans un contexte qui en fait la valeur.
C’est le cadre social
dans lequel la science se pratique qui prouve qu’elle se caractérise par une exigence de débat public..
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