Plotin: l'art et l'Un

« Cours du 2 mars 22 1ère Ennéade : on n’est pas du côté de l’Un de l’intellect ni de l’âme cosmique mais de l’âme individuelle.

Engager une démarche de conversion pour aller vers l’Un. Traité sur la beauté naturelle : Plotin ≠ Platon République X : Les peintres nous conduisent à l’illusion car la peinture est la copie du sensible.

Le peintre va par son art nous éloigner de 2 degrés de la réalité, l’apparence de lit et le lit peint car il est une illusion (copie d’une copie). Plotin, Traité : L’art pictural n’est pas quelque chose qui éloigne de la réalité mais nous rapproche de l’intellect et l’Un.

Les œuvres d’art car dégagent des éléments du sensible, l’œuvre d’art va permettre à l’âme de s’élever. Dans l’âme provoque à se souvenir de ce qu’elle a vu, la réminiscence.

5.8 Beauté intelligible, la référence à Phidias qui a représenté Zeus tel qu’il serait s’il pouvait se manifester à nous.

L’art est un moyen d’accéder à l’intelligible et non comme une illusion Réflexion sur la laideur : l’âme dans son essence est belle et reconnait les choses belles.

Dans les corps ce qui est de l’ordre de la beauté sont des traces psychiques.

Pas de distinction tranchée entre âme et corps : le corps dérive de l’âme, il y a un niveau dégradé et épuisement de l’âme.

L’âme est susceptible de retourner à l’Un mais peut aussi se détourner Une abondance, l’âme en se détournant engendre l’Un.

Par la conversion l’âme retourne vers l’intellect et l’Un.

L’âme lorsqu’elle est elle-même est beauté et à partir du moment où elle se détourne elle s’aliène et va vers la laideur. Le fait que l’âme est belle par nature.

La laideur est l’antithèse de l’âme, elle se retrouve repoussée par son opposé.

L’Un qui est une forme d’énergie mobile.

Tous les mouvements étaient tension vers.

Toute action nous permet de tendre vers, vers l’attrait du parfait. Ce qui est laid et s’apparente au mal, au non être sont de l’ordre de la privation.

La laideur est l’absence de beauté, le mal est l’absence de bien. C’est une privation Il y a une force du vide, il y a une altérité radicale. Platon : L’Un c’est le même. Dans le Sophiste il commet le parricide, le non-être existe, il est chez l’Autre.

C’est l’altérité pure.

Il y a cet épuisement, radicalement autre que. »