Pleonexie Dany Robert Dufour
Publié le 28/03/2023
Extrait du document
«
Questions :
Premier texte : Le premier texte fait écho au Livre II de la République, 369a-371e, p.137-142
1) Quelle est l’origine de la cité d’après ce dialogue ?
« Dans une cité, un homme en prend un second pour le besoin d'une chose et un troisième
pour le besoin d'une autre chose et comme ils ont beaucoup de besoins, ils rassemblent
beaucoup d'hommes en un seul lieu d'habitation auquel ils s’associent pour avoir de l'aide et
c'est à cette cohabitation que nous avons donnée le nom de cité » d’après Socrate.
(p.51)
La cité s’est donc originellement formée par la naissance d’un besoin.
Chaque habitant
apportait quelque chose d’utile à celle-ci.
L’un est cordonnier, l'autre cultivateur et l’autre
tisserand.
Aucune monnaie n’est encore mise en place.
Chacun travaille pour les autres.
Le
cordonnier produit pour trois, durent trois fois plus de temps que s’il travaillait que pour lui.
Au fur et à mesure, de plus en plus de professions naissent causées par de nouvelles
nécessités.
Arrive ensuite une monnaie, clef de l’échange.
Socrate dit encore qu’une cité se forme d'abord en satisfaisant notre premier besoin qui est de
« se procurer de la nourriture en vue d'exister et de vivre.
» (p.52) Puis nous satisfaisons le
deuxième, le logement, et enfin le troisième, « l'habillement et des choses de ce genre »
(p.52).
L’origine de la cité est donc le besoin.
2) En quoi la prohibition de la pléonexie est-elle nécessaire à l’édification d’une cité juste ?
Expliquez quels sont les principaux dangers qui menacent la cité qui aurait autorisé la
pléonexie.
La question de justice est importante dans ce dialogue.
En effet Glaucman (personnage
fusionnant les deux frères de Platon Glaucon et Adimante), entame le sujet de cette manière
en définissant l’idée de justice : « elle est à mi-chemin entre ce qui est le mieux -commettre
l'injustice sans en être châtié -et le pire -subir l'injustice sans être capable de s'en venger.
»
(p.43) Glaucman invite donc un peu à l'injustice proposant comme meilleurs chose a faire,
faire preuve d'injustice sans en être puni.
Puis il ajoute que la nature de l'homme et l'injustice
expliquent que « ceux qui pratiquent la justice le fond à contrecœur parce qu'ils sont
incapables de commettre l'injustice » (p.43).
Il met fictivement en œuvre l'expérience où l'on
donne à un homme juste ainsi qu'à un homme injuste la liberté de faire tout ce qu'il veut.
Il
explique que l'on observera l'homme juste suivre l'homme injuste poussé par la pléonexie,
désir immodéré d'avoir toujours plus.
Cette dernière invite donc à l'injustice.
Une autre idée est soutenue par Socrate, le mensonge.
En effet, il affirme que « pour ne pas
avoir de problème, il suffit de sembler être juste » (p.46) L'accès au succès n'est donc que
pour ceux qui n'ont pas peur de l'injustice et de la pléonexie.
Il ajoute que la pléonexie favoriserait les guerres civiles.
En effet, les richesses devenant petit
à petit insuffisantes, les hommes seraient poussés par la pléonexie à s'accaparer les ressources
des autres sociétés « si donc notre cité ne périt pas de guerre civile, elle périra de guerres
extérieures.
»(p.60)
Cela créerait une compétition entre les individus, qui chercheraient à satisfaire leurs désirs
sans se soucier des autres.
Socrate estime qu’une cité ne pourrait pas survivre longtemps si
chacun utilisait la pléonexie.
Des tensions ainsi que des divisions sociales détruiraient la
société : « une pareille cité n’est plus alors une, mais double, celle des pauvres et celle des
riches qui habitent le même sol et conspirent sans cesse les uns contre les autres » (p.
59).
Deuxième texte :
1) Le deuxième texte fait apparaître un désaccord entre le sophiste Calliclès et Socrate sur la
place qu’il faut laisser à ses passions et à ses désirs.
À quelle question philosophique précise
répond le texte ? Quels sont les deux genres de vie qui s’opposent ? Pourquoi Socrate est-il
convaincu que la pléonexie ne peut pas rendre l’homme heureux ?
La question philosophique à laquelle le texte répond est de savoir si nos désirs peuvent
amener au bonheur ou si nous devons nous contrôler pour se réaliser et être heureux.
Le texte
présente deux genres de vie qui s'opposent ; la vie des plaisirs et celle de la vertu.
D'un côté
Socrate, exprime vouloir se gouverner soi-même puisque nos plaisirs excessifs ne nous
rendent pas heureux : « rien de compliqué, j'entends comme tout le monde être tempérant et
maître de soi et commander en soi au plaisir et aux passions » (p.
73).
De l’autre Calliclès
exprime que les meilleurs devraient nous gouverner : «....
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