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Platon, l'art

Publié le 09/05/2016

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Ce texte nous permet de nous pencher sur la question de l'art et de la perception. Mais de quelle manière l'auteur présente t-il cette notion ? Ici, Platon effectue une critique de l'art qu'est la peinture car, elle n'est, selon lui, qu'une imitation de l'apparence et non une représentation de la réalité, de la vérité. Ce texte constitue un dialogue entre Socrate et Glaucon, tiré du livre de Platon : La République. Nous pouvons diviser le texte en trois parties, correspondant aux différentes répliques du personnage de Socrate : dans un premier temps l'auteur expose, via les paroles du philosophe, sa thèse sur la peinture comme imitation de l'apparence ; dans un second temps il illustre à Glaucon cette thèse d'un exemple afin de mettre en lumière le concept d'imitation ; enfin, dans la dernière partie, Socrate poursuit son raisonnement afin d'en tirer une conclusion qui est une critique de l'art de la peinture, voire des arts en général. Platon expose d'abord, dans ce dialogue, sa thèse sous forme de différentes questions où Socrate s'interroge sur le but de la création de l'art de la peinture. Dans la première réplique de Socrate cet art est clairement défini comme un art d'imitation, i...


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« réalité.

Socrate fini par dénoncer le manque d'esprit critique du spectateur qui se serait laisser avoir par les imitations de l'artiste, sans pourvoir faire de distinction entre la véritable science, la véritable technique et les simples tromperies effectuées afin de le « séduire » et le détourner de la réalité.

La conclusion faite par Socrate pourrait renvoyer à une autre forme d'imitation que représentent par exemple les sophistes: les premiers étant des contemporains de Platon, ils jouent un rôle important dans certains dialogues de ce dernier.

Lorsque Socrate parle d'un « quelque imitateur qui l'a dupé en se faisant passer pour un expert universel » cela fait penser aux Sophistes qui étaient renommés comme étant de grands orateurs et pour qui le langage était un moyen au service d'une manipulation de l'auditoire. Ce texte constitue une critique de l'art de la peinture et même de l'art en général.

Platon définit donc l'art comme imitation ou copie des apparences sensibles et l'artiste comme illusionniste et trompeur.

L'auteur nous montre que l'imitation ne peut mener qu'au mensonge, l'art dupe les sens et éloigne de la réalité.

Les artistes (à l'image des Sophistes) peuvent alors être considérés comme dangereux car l'art n'est qu'illusion mais une illusion séduisante qui peut attirer et tromper les spectateurs facilement influençables et naïfs.. »

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