Platon et le problème des dirigeants
Publié le 17/11/2011
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Les trois classes de la société organisée. Par souci de simplification, et pour mieux expliquer le sujet, Platon compare la société à un individu, qu'il décrit avec les théories psychologiques et biologiques de l'époque: Pour les Grecs, le bien individuel consiste en être physiquement et moralement sain. La santé physique se reconnaît aisément, mais la santé morale ne peut se définir qu'à partir d'une définition de l'âme ou du moi. Selon Platon, nous avons trois tendances morales principales: une tendance rationnelle, qui nous pousse à raisonner, observer, discuter, une tendance passionnelle, qui nous fait courageux ou lâches et nous donne la volonté, et une tendance sensuelle, qui anime nos désirs de plaisirs.

«
les moyens d'atteindre une société en *harmonie, où l'on vivrait moins
dangereusement, et où chacun pourrait s'épanouir.
Mais la réalisation de
ces rêves dépend
du choix de dirigeants capables de les concevoir et de
les imposer à la société:
Platon ne croyait pas à «l'auto-gestion».
Les trois classes de la société organisée.
Par souci de simplification, et
pour mieux expliquer le sujet, Platon compare la société à un individu,
qu'il décrit avec les théories psychologiques
et biologiques de l'époque:
Pour les Grecs, le bien individuel consiste en être physiquement et
moralement sain.
La santé physique se reconnaît aisément, mais la santé
morale ne
peut se définir qu'à partir d'une définition de *l'âme ou du
moi.
Selon Platon, nous avons trois tendances morales principales: une.
tendance *rationnelle, qui nous pousse à raisonner, observer, discuter,
une tendance *passionnelle, qui nous fait courageux
ou lâches et nous
donne la volonté,
et une tendance *sensuelle, qui anime nos désirs de .
plaisirs.
Le bien de l'âme est pour Platon dans une *harmonie entre ces
trois tendances:la raison doit guider les passions
et les désirs; les passions
doivent faire agir pour la raison
et les désirs; les désirs doivent récompen
ser la raison
et les passions.
Il faut qu'aucun de ces éléments ne domine:
si la raison domine, les plaisirs manquent et la volonté s'affaiblit; si les
passions dominent, elles poussent à des actions mal avisées
et aux dom
mages physiques; si les désirs dominent, ils détruisent la raison
et la volon
té.
Alors, le bien moral consiste
en une coopération des trois fonctions
de l'âme, pour un fonctionnement harmonieux
du tout.
Cette description fournit un modèle pour la société: Platon voit la
*société idéale divisée en 3 *classes chargées respectivement
d'une des 3
fonctions morales: la classe *dirigeante sera la raison, elle analysera les
situations
et imaginera les remèdes; la classe des guerriers sera la volonté,
elle imposera les solutions des dirigeants; la classe du *peuple sera la
fonction du plaisir, elle fera les biens nécessaires aux besoins
et aux
plaisirs.
Cette société peut fonctionner harmonieusement
si chaque classe
accomplit
sa tâche sans sortir de son rôle; les individus y seraient heureux,
car chacun aurait la fonction
qui lui convient le mieux.
Mais toute cette
harmonie dépend du choix de bons dirigeants, car c'est à eux d'assigner
les fonctions aux individus,
et de décider du contenu exact de chaque
fonction:
si les dirigeants font de mauvaises décisions, les individus seront
malheureux puis rebelles,
et la société fonctionnera mal.
Le rôle des diri
geants est donc essentiel
et il faut les choisir très soigneusement.
Vaccession à la classe dirigeante.
Platon considère que les dirigeants
doivent sortir
d'un processus de sélection intellectuelle et morale portant
sur tous les enfants: L'Etat devra les éduquer ensemble jusqu'à environ
18 ans, puis les soumettre à des tests évaluant leurs capacités à remplir
chaque fonction.
Il faut donc des tests *physiques: les guerriers doivent.
»
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