plan détaillé philo peut-on rater sa vie?

« Lorsque on s’interroge sur le sens de la vie et sur ce qui rend valable l’existence entière, tous semblent être en accord que le bonheur est central parmi les idées qui viennent spontanément à l’esprit.

Le bonheur semble donc être la condition pour une vie réussie.

Tout de même, le bonheur n’est rien d’évident et quand on pose la question du sens du bonheur et de sa définition, tout le monde n’est pas tout à fait en accord.

En effet, le bonheur semble être d’ordre subjectif, une forme de satisfaction individuelle ; ce qui rend un individu heureux peut ne vouloir rien pour autrui.

Le bonheur est donc absurde et il varie d’une personne à une autre.

On peut donc s’interroger sur la possibilité de rater sa vie en cherchant ce bonheur qui rend valable notre existence entière. Le verbe “rater” est synonyme de “ échouer”, “ne pas profiter de”, “ne pas atteindre” et “louper”.

Il s’oppose au verbe réussir qu'est, quant à lui, synonyme de “parvenir à” et “atteindre”.

En effet, l’expression “ rater sa vie” suppose qu’il existe des critères de réussite qui n’ont pas été respectées.

Ces critères varient d’une personne à une autre car c’est nous que l’on se fixe nous-même ou qu’on hérite.

Ces critères sont nos désirs dans la vie.

Dans les faits, la satisfaction de ces désirs conduit au bonheur ; c’est le cas d’une vie réussite.

Mais elle peut aussi conduire à la plénitude dans le cas d’une vie ratée.

Le bonheur est caractérisé par sa durée ; c’est une forme de satisfaction qui dure et c’est ce qui le diffère du plaisir, qu’est, quant à lui, caractérisé par son caractère éphémère. Toutefois, les anciens définissent le bonheur à partir de l’idéal de l’ataraxie ; pour eux, être heureux c’est l’être maintenant et non pas l’avoir été ou bien espérer l’être car le passé peut nous faire souffrir par les regrets et le futur par les soucis.

Or, par définition le bonheur de caractérise par sa durée alors cela signifie qu’être heureux ce n’est pas seulement l’être actuellement mais c’est aussi chercher à le rester.

On peut donc se demander ; dans quelle mesure peut-on gagner sa vie en restant durablement heureux alors que notre souci de le rester trouble notre tranquillité. I – Plusieurs facteurs souvent inconscients qui amènent l’individu à rater sa vie : 1) La perspective de la mort et la crainte des dieux qui troublent à notre bonheur : Idée : notre vie est bornée et notre temps pour être heureux est compté + peur de ce que va se passer après la mort == Epicure) le bonheur n’est que la tranquillité de l’âme et ce n’est pas un confort matériel.

Exemple : croire à l’évaluation après la mort (question d’entrer au paradis ou pas) ; Tout ça rompt à notre bonheur : car en effet on passe sa vie déjà bornée et son temps déjà limité à se méfier de nos actions et se soucier de leur vertu et leur pureté (pas commettre des péché) par peur de la mort imminente et la souffrance juste après.

Inconsidérément, on ne peut pas. »