Plan détaillé de la Conférence sur l'âme et le corps (Bergson)
Publié le 25/06/2013
Extrait du document
Introduction (page 29) : Bergson nous annonce que la conférence va porter sur l’étude de la relation âme/corps à partir de l’expérience immédiate du sens commun.
I / « Que dit la conscience ? « : Ce qu’est l’acte volontaire et comment il se distingue du corps (ligne 3 page 30, à ligne 21 page 31).
Ø Comment le corps et la capacité de vouloir se distinguent dans l’espace (lignes 14 à 19, page 30)
Ø Comment ils se distinguent dans le temps (lignes 19 à 26, page 30)
Ø L’acte volontaire est la rétention par la conscience d’expériences antérieures au profit d’actions nouvelles (lignes 27 à 32, page 30)
Ø La conscience est la création de soi par soi : elle est un mouvement de création au dehors mais aussi à l’intérieur de soi (lignes 32 page 30, à 8 page 31)
Ø Après distinction avec le corps, nous avons pu identifier ce que l’on croit savoir de l’esprit (lignes 8 à 21, page 31)
II / « La thèse matérialiste « : Au-delà des apparences, ce que nous dit la science (ligne 22 page 31, à 15 page 34)
Ø Ce qui affecte le corps affecte aussi l’âme (ligne 28 page 31, à 7 page 32)
§ Exemple des intoxications ou des maladies mentales.
«
Nous ne pouv ons pas vérifier ce sur quoi la science semble se baser , cela en discrédite donc la théorie
(lignes 16 à 22, page 34)
Si l’on admet une volonté libre, alors on remet en cause les déterminismes et cela dérange la science
( lignes 22 à 28 , page 34)
Peut -on appliquer des lois déterministes (extériorité) à l’esprit (intériorité) ? ( ligne 28 page 34, à ligne 5
page 35) .
o Pourquoi préférer l’expérience aux théories de la science (lignes 5 à 21, page 35) :
Tout ce qui est objet d’expérience doit être tenu pour réel tant qu’on n’en a pas démontré l’inexistence
( lignes 5 à 15, page 35 ).
Nous avons le sentiment d’être libres donc nous le sommes ( lignes 9 à 15, page 35).
Même si ce que la volonté peut produire n’est pas physiquement observable dans le cerveau, il
n’empêche que les conséquences puissent être considérables ( lignes 15 à 21, page 35 ).
Comparaison avec l’étincelle qui fait sauter une poudrière .
o Ce que nous dit l’expérience (lignes 21 page 35, à ligne 5 page 37) :
La conscience se sert des déterminismes de la matière pour impacter la volonté toute entière en
produisant un minimum d’effort (21 page 35 à 12 page 36) .
On ne peut pas appeler scientifique une thèse non vérifiée par l’expérience ( lignes 12 à 16, page 36 ).
L’expérience nous montre que la vie de la conscience (esprit) et celle du corps (matière) sont liées ( lignes
17 à 20, page 36 ).
Mais l’expérience s’arrête là et n’établit en rien d’équivalence entre l’esprit et la matière ( lignes 20 à 30,
page 36 )
Métaphore du clou et du vêtement : ils sont so lidaires mais différents, distincts ( lignes 24 à 30,
page 36 ).
La conscience, bien que solidaire du cerveau, ne se limite pas à lui et n’en est pas une fonction ( lignes 31
page 36 , à 2 page 37) .
La science, si elle reste ce qu’elle doit être , c’est -à-dire basée sur des faits d’expérience, nous permet
donc seulement de dire qu’il y a une relation entre le cerveau et la conscience, et non une équivalence
( lignes 2 à 5, page 37).
IV / « Insuffisance des doctrines » : la philosophie ne nous renseigne pas plus que la science à propos de la
relation âme/corps (ligne 6 page 37 , à 14 page 38)
La philosophie a -t-elle pu percer à jour la relation âme/corps (car son objet est l’étude de l’âme) ? (lignes
6 à 10, page 37) .
Ce que devrait faire le philosophe pour comprendre la relation âme/corps : détecter sa propre
conscience au -dedans de lui -même et observer la manière dont elle s’irradie au dehors (lignes 10 à 24 ,
page 37) .
Il n’y a pas de perfection en métaphysique, seuleme nt de la perfectibilité : le vrai savant ne devrait pas
prétendre à plus que cela (lignes 24 à 29, page 37) .
Le problème de la relation âme/corps vient de l’intériorité et ne peut donc pas être l’objet de la science,
mais seulement celui de la philosophie (ligne 30 page 37, à 1 page 38).
Mais la philosophie n’a pas su renouer avec l’expérience, indispensable pour comprendre la relation
âme/corps (lignes 2 à 14, page 38).
V / « Origine de la doctrine paralléliste » : de Descartes aux matérialistes ( ligne 15 page 38, à 26 page 41)
o Réaction du physiologiste face au problème de la relation âme/corps (ligne 14 page 38, à ligne 15 page 39) :
Le physiologiste s’est emparé du problème laissé par le philosophe ( lignes 14 à 30 , page38)..
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