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plaidoirie sur l'euthanasie

Publié le 17/02/2015

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euthanasie
Droit a mourir avec dignité : liens :http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140815.OBS6468/une-francaise-s-exile-en-suisse-pour-mourir-dans-la-dignite.html http://www.20minutes.fr/societe/1411399-20140626-euthanasie-droit-mourir-situation-france http://www.linternaute.com/actualite/societe/dossier/euthanasie/lois-francaises.shtml Chantal Sébire souffrait d'un esthésioneuroblastome, autrement dit : une tumeur très rare des sinus et de la cloison nasale. N'ayant aucun échappatoire, Chantal Sébire va demander à la justice et au président de la République( Nicolas Sarkozy à ce moment là) le droit de mourir dans la dignité. Son cas va alors raviver le débat sur l'euthanasie. Tout d'abord, qu'est ce que l'euthanasie ? C'est avant tout le droit de mourir avec dignité. Il y a deux types d'euthanasie : -L'euthanasie dite « active » où un tiers administre à un malade une substance létale dans le but de provoquer sa mort. -L'euthanasie dite « passive » : on va alors stopper un traitement, en arrêtant l'alimentation ou l'hydratation artificielle et on plonge le patient dans un coma pouvant provoquant la mort au bout de quelques jours. Dans les deux cas, le but est de soulager la personne en lui donnant la mort. L'euthanasie active contrairement à « la passive » est interdite en France. A ce jour, deux thèses s'affrontent : Faut-il maintenir en vie un homme (quitte à aller à l'encontre de ses dernières volontés) ? Ou faut-il l'aider, l'accompagner, afin d'abréger ses souffrances ? Nous sommes là car nous comptons plaider pour la liberté de choix : celle du droit à mourir dans la dignité. Certains diront que c'est un crime, principalement en référence à notre origine judéo-chrétienne, qui considère la vie comme un don de Dieu, que nul autre que lui ne peut retirer. Pourtant à notre avis, il ne s'agit pas là d'un crime : donner la mort pour soulager ; c'est surtout et avant tout, accompagner la personne à la fin de sa vie. La mort est un sujet auquel personne ne peut échapper ni être indifférent. La médecine qui a beaucoup évolué, peut se vanter d'avoir fait de nombreuses avancées dans la guérison et la decouverte de nouveaux traitements. Elle n'est pour autant , pas encore en droit d'accompagner de manière active une personne dans la mort.

euthanasie

« Ce serment contraste avec l'ancien serment jugé archaïque.

Voici un extrait de l'ancien serment : « Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice.

Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif ». On peut voir qu'à l 'époque il était alors interdit d'avorter, plutôt ironique non ? Sachant que les parents avaient le droit de se débarrasser de l'enfant à sa naissance. Le cas de l'avortement prouve que l'homme a évolué et qu'il est temps d'avancer avec son temps, de légaliser l'euthanasie. A notre avis, il est temps de commencer à penser non pour les patients, mais avec eux et les aider dans leur choix. De plus le président de la République, François Hollande, lors de la prise de son pouvoir à fait une liste de promesse qu'il s'engageait à tenir.

Dans cette liste, l'engagement 21 stipule « Introduire la possibilité de bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité, dans des conditions précises et strictes » qui n'a pas pour but d'utiliser l'euthanasie active mais d'arrêter les soins palliatifs dans certains cas rare, afin de soulager le malade, de le laisser terminer sa vie dans la dignité.

Cet engagement n'a pas encore été réalisé et est en retard, il aurait du être présenté au Parlement avant la fin juin 2013. La vice présidente de l'association pour le Droit de Mourir en Dignité, Nicole Boucheton a publiquement critiqué le fait que cette promesse n’a toujours pas été appliqué « J’aurais aimé profiter de cette engagement et ne pas avoir à m’exiler en Suisse ». Elle est atteinte d'un cancer du rectum, les solutions envisagés pour son traitement lui semblent trop lourdes.

Elle a donc décidé de partir en Suisse afin de mourir dignement.

En effet, en Suisse l’assistance médical au suicide est autorisée.

C ontrairement à l’euthanasie où le médecin injecte le sédatif, dans le cas de l’assistance au suicide c’est le patient qui s’injecte lui même la dose mortelle.

La dose est préparé auparavant par le corps médical. Donc si l’euthanasie active ou l’assistance au suicide serait légalisé en France, de nombreuses personnes dans le cas de Mme Boucheton, pourrait mourir dignement et sans souffrances, sans à avoir s’exilé dans des pays autorisant cette pratique. Il est vrai que La loi Leonneti a fait avancer les choses.

On peut alors se demander pourquoi vouloir passer à une euthanasie active ? Tout simplement car elle est rapide et contrairement à l'euthanasie passive, on est sûr que la personne puisse partir sans douleur. D'ailleurs on peut se demander si la loi Leonneti est un abrègement des souffrances, si elle va dans la continuité des douleurs infligées aux patients ? Pour illustrer notre propos, voici le cas d'Hervé Pierra. Hervé Pierra ,à l'âge de 20 ans, est tombé dans un profond coma végétatif qui a duré 8 ans. Pendant plus de 18 mois, ses parents ont demandé l'application de la loi Leonneti.

Le comité d’éthique de Cochin donne son aval ainsi que le docteur Régis Aubry (missionné par Jean Leonetti).

Pourtant quelques mois plus tard, les parents d'Hervé témoignent l'horreur de la fin de vie de leur fils . Je cite : « Après le retrait de la sonde gastrique, notre fils est mort après 6 jours cauchemardesques, sans aucune sédation, brûlant, cyanosé et faisant des bonds dans son lit, comme électrocuté. Il s’agit, dans notre cas, qui a été médiatisé, d’un « laissé crever », comme l’a écrit le député Jean Leonetti dans son livre «« À la lumière du crépuscule ».

Les médecins avaient eu peur d’être accusés d’euthanasie active si notre enfant avait été sédaté et surtout si son décès était intervenu. »

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