Pierre Et Jean, Maupassant, Commentaire Du Chapitre 8
Publié le 15/01/2013
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histoire narrée par épisodes. Ici, seules les scènes initiales et finales sont représentées. Les événements
intermédiaires demeurent inconnus, mais cette absence ne gêne absolument pas la compréhension
générale. La description forme une unique phrase, assez longue et ponctuée de six virgules, ce qui lui
confère en style haché. De plus, la répétition de l’expression « de même « confirme le lien entre les deux
scènes. La femme du pêcheur est alors agenouillée, dans une posture désespérée et assez emphatique.
Elle se laisse complètement dominer par ses sentiments, et adopte une attitude à la limite de la trivialité,
et qui fait également partie des clichés romantiques. Elle «se tord les bras «, emportée par le désespoir
de voir la barque de son époux couler. Cette représentation, qui mêle deux actions différentes, celle de la
femme observatrice et celle de l’homme en difficulté, est très peu vraisemblable. En effet, il paraît
impossible que l’épouse puisse assister au naufrage de son compagnon depuis la côte, comme si elle
n’avait pas quitté
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histoire narrée par épisodes.
Ici, seules les scènes initiales et finales sont représentées.
Les événements
intermédiaires demeurent inconnus, mais cette absence ne gêne absolument pas la compréhension
générale.
La description forme une unique phrase, assez longue et ponctuée de six virgules, ce qui lui
confère en style haché.
De plus, la répétition de l’expression « de même » confirme le lien entre les deux
scènes.
La femme du pêcheur est alors agenouillée, dans une posture désespérée et assez emphatique.
Elle se laisse complètement dominer par ses sentiments, et adopte une attitude à la limite de la trivialité,
et qui fait également partie des clichés romantiques.
Elle «se tord les bras », emportée par le désespoir
de voir la barque de son époux couler.
Cette représentation, qui mêle deux actions différentes, celle de la
femme observatrice et celle de l’homme en difficulté, est très peu vraisemblable.
En effet, il paraît
impossible que l’épouse puisse assister au naufrage de son compagnon depuis la côte, comme si elle
n’avait pas quitté
son poste depuis son départ et que ce dernier était resté très proche de la terre ferme au cours de sa
pêche.
Le « ciel plein d’éclairs » et la « mer de vagues invraisemblables » renforcent le caractère exagéré
de la gravure.
Le réalisme fait donc clairement défaut.
Le thème de la tempête en mer qui emporte
tragiquement l’homme aimé est extrêmement courant.
Dans la littérature, le naufrage est soit le point de
départ d’une intrigue, comme dans L’île des esclaves et Paul et Virginie, soit la péripétie finale qui aboutit
à un dénouement malheureux.
Ici, la seconde situation est mise en scène, la mort est imminente.
La
présence d’éléments naturels déchaînés contre lesquels l’homme est impuissant peut permettre de
rattacher la scène au registre tragique.
Face à l’issue fatale du naufrage, le pêcheur recouvre l’appellation
d’ « époux ».
La comparaison est clairement évoquée à la ligne dix : « les deux autres gravures représentaient des
scènes analogues dans une classe supérieure de la société ».
L’imparfait de l’indicatif est à nouveau
employé, avant de faire place au présent, temps verbal consacré à la description des tableaux.
Cette fois,
le drame se déroule au sein de la bourgeoisie, ou même de la noblesse, correspondant ainsi au milieu
auquel appartient très certainement la propriétaire du sa.
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