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Philosophie pratique et théorique de Kant

Publié le 14/09/2024

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« Emmanuel KANT (1724- 1804) Philosophe allemand du XVIIIe siècle, Kant est perçu aujourd’hui comme le père de la philosophie moderne en tant que fondateur de la philosophie critique.

Théoricien des Lumières (l’émancipation de l’homme par la connaissance), sa pensée évolue et dépasse le croisement des influences de Newton, Leibniz, Hume, et les souvenirs d’une enfance piétiste. « Que puis-je connaitre ? Que dois-je faire ? Que m’est-il permis d’espérer ? » Ces trois questions résument l’inertie qui dirige l’œuvre principale de Kant, déclinée en trois ouvrages (Critique de la raison pure, Critique de la Raison pratique, et la Critique de Jugement), qui retracent d’abord la philosophie théorique en posant les limites de la raison humaine, puis la philosophie pratique, qui traite de la raison en tant qu’elle dirige les actions, et enfin la particularité de la finalité dans la raison.

Il s’agit ici de refonder la totalité des savoirs. Nous suivrons cette structure en portant un soin particulier à souligner les éléments liés au programme afin de synthétiser la pensée de Kant. I) Philosophie théorique : Critique de la Raison pure La philosophie théorique kantienne repose sur la distinction cruciale entre un jugement a priori, c’est-à-dire d’un jugement fondé sur lui-même, nécessaire et universel, et un jugement a posteriori (empirique, fondé sur l’expérience), catégories qui se subdivisent entre jugements analytiques (le prédicat est contenu dans le sujet) et synthétiques (le prédicat contient des informations qui ne figurent pas dans le concept).

Cet ouvrage s’agit donc d’un examen critique de la raison, en précisant le processus de la connaissance humaine pour en comprendre ses capacités et ses limites.

Pour Kant, l’Homme, grâce à sa sensibilité, reçoit des impressions soumises à un ordre déterminé par l’espace et le temps (les deux formes pures du sens interne et externe).

Autrement dit, notre monde est un monde de phénomènes et non de choses en soi : l’être est indépendant de notre conscience, inconnu et inconnaissable.

La sensibilité, intelligence passive, laisse ensuite la place à l’entendement, intelligence active, qui organise les sensations selon des catégories a priori.

« Les concepts sans les intuitions sont vides, les intuitions sans les concepts sont aveugles » : par cette affirmation, Kant réunit les deux sources hétérogènes pour accéder à la science. L’homme a la faculté de penser, ou de concevoir quelque chose dans son unité.

Il est capable de connaissance synthétique a priori, la raison pure est alors peut connaitre des vérités importantes.

Mais, contrairement à Descartes, Kant affirme que c’est le sujet qui façonne la réalité – un renversement surnommé sa révolution copernicienne.

Il est donc impossible pour l’Homme de percevoir la totalité des phénomènes, soit les Idées, dont il n’a pas l’expérience sensible.

Trois Idées, l’Idée de l’âme (totalité des phénomènes intérieurs), du Monde (totalité des phénomènes extérieurs) et de Dieu (totalité des faits du réel et du possible), sont insaisissables en tant que totalité, mais nécessaires, en tant qu’unité de la conscience.

La confusion de nos raisonnements scientifiques vient ainsi de la confusion entre phénomène et Idée, fini et infini.

L’Idée de Dieu est plus précisément abordée : l’Homme n’a pas l’intuition de Dieu, qui ne peut donc en retour ne pas être un concept.

Or Dieu n’est pas un phénomène Faustine Ballière T2B non plus.

Ainsi Kant, sans réfuter ou prouver l’existence de Dieu, cherche à clairement établir la portée du savoir pour laisser place à la croyance. En résumé, nous pouvons connaitre les phénomènes qui constituent notre expérience, mais nous n’en viendrons jamais à bout, le monde dans expérience étant impossible. II) Philosophie pratique : Critique de la Raison pratique Dans ce deuxième ouvrage, Kant.... »

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