PHILOSOPHIE POLITIQUE ET MORALE CHEZ JOHN RAWLS
Publié le 19/03/2012
Extrait du document
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I)
Dans ce premier moment du texte remet en place la vision de la philosophie politique
contractualiste.
Le contractualisme est un courant moderne de philosophie politique, que l’on
peut trouvé chez des penseur comme Hobbes, Locke ou Rousseau, qui pense l'origine de la
société et de l'État comme un contrat originaire entre les hommes, par lequel ceux-ci
acceptent une limitation de leur liberté en échange de lois garantissant la perpétuation du
corps social.
Le contrat social présuppose un état de nature avec lequel il rompt, état
préexistant à toute société organisée.
Cet état de nature ne correspond nullement à une réalité
historique précédant l'instauration des lois, mais à l'état théorique et hypothétique de
l'humanité soustraite à toute loi.
John Rawls ouvre son texte en se posant la question de savoir pourquoi est ce qu’il est
justifiable de légitimiser la « position originel » de l’homme soit l’état de nature dans une
philosophie politique.
En effet cette position n’est pas évidente et fut critiqué par certain
penseur comme Hume ou encore Hegel.
Pour ce faire Rawls met en place une expérience de pensé « résumant » l’histoire de la
philosophie politique en présupposant une l-6 7 « l’idée organisatrice de la société conçu
comme un système de coopération entre personne libres et égales ».
En effet la première
chose dont nous pouvons nous rendre compte et que Rawls pense tout système politique
« juste » sur l’égalité des individus et écarte ainsi de sa réflexion tout système politique
totalitaire ou monarchique.
La question est alors de savoir sur quoi fonder notre réflexion pour
que cette « coopération équitable » puisse ce faire ? Le première exemple que Rawls prend est
celui de la « loi divine » l- 10 et nous rappel ainsi la philosophie politique de St Augustin
basé exclusivement sur la religion.
Seulement pour qu’un système politique équitable soit
valable il est nécessaire que ces termes soient reconnus par tous.
Ce qui ne fut jamais le cas
pour ce genre de système politique.
Et cette exemple que Rawls prend avec la religion il l’applique ensuite à tous système
politique imposant je cite l-11 « une référence à un ordre morale des valeurs ».
Attention
Rawls ne critique en aucun cas les valeurs morale de la religion ou celle qui on pu être imposé
dans diverse institution, il critique le fait qu’elles aient été imposé.
En effet cette éthique ne
fut établie en aucun cas suivant l-13 « l’intuition rationnel » du peuple ni l-14 à 16 « un
accord auquel parviennent les citoyens libres et égaux engagé dans la coopération, qu’ils
passent en référence à ce qu’il considère comme leur avantage ou leur bien ».
Pour reprendre
une conception spinoziste de l’homme, il est impossible à l’homme de s’imposé quelque
chose par la simple volonté de la raison.
Spinoza prend l’exemple du Christ : En effet qu’elle
modèle de vie plus parfait pour l’homme que celui du Christ ? Cependant même avec ce
modèle devant les yeux, l’homme n’a pu réussir en 2000 ans à l’imiter.
C’est exactement pour
cette raison que selon Rawls l-19 20 « les citoyens ne peuvent pas s’accordé sur une autorité
morale, comme un texte sacré, une institution morale, ou une tradition religieuse ».
Selon Rawls pour qu’une justice équitable et qu’un système politique soit juste, il faut
l-17 « qu’un accord soit passé entre ceux qui participent » à l’établissement de ce système.
En
effet puisque personne ne peut s’accordé sur un système dicté par une personne ou une
idéologie alors il faut que le système épouse les volontés de chaque individu, soit l-23
« Qu’un accord soit conclu entre les citoyens eux même ! »..
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Liens utiles
- Jürgen Habermas et John Rawls, Débat sur la justice politique, Paris , Cerf, 2005.
- Rawls, John (politique & socièté).
- Rawls, John - philosophie.
- JOHN LOCKE [PHILOSOPHIE-POLITIQUE-PÉDAGOGIE]
- « On a [...] parlé de l'opposition de la morale et de la politique et de l'exigence que la première commande à la seconde. Il y a lieu seulement de remarquer en général que le bien d'un État a une bien autre légitimité que le bien des individus et que la substance morale. » Hegel, Principes de la philosophie du droit, 1821. Commentez cette citation.