Philosophie expérimentation scientifique

« Exposé d’une expérimentation scientifique 1) Présenter une expérimentation scientifique en six paragraphes (OHERIC) : Expérience de Rutherford. La méthode expérimentale est une démarche scientifique reposant sur le contrôle d'une hypothèse de départ au moyen d'une expérience répétées en faisant varier les paramètres.

Elle à été élaborée au XIXeme siècle par Claude Bernard, dans son ouvrage Introduction à l'étude de la médecine expérimentale.

Le sigle « OHERIC » englobe les différentes étapes de ce protocole L'observation, l'hypothèse, l'expérience, le résultat, l'interprétation et la conclusion.

Nous pouvons retrouver ce même schéma dans les diverses étapes qui constituent l'évolution du modèle de l'atome. C'est au XIXe siècle que l'atome, auparavant défini comme concept philosophique, devient un concept scientifique. Dès le XXe siècle, J.J Thomson prouve que la matière est constituée de lourdes parties positives, et de parties négatives.

plus légères, les électrons.

Il propose alors le modèle du « plum pudding», excluant le vide de la structure de l'atome.

Dans les matériaux solides, ces sphères hermétiques s'empileraient de manière à occuper un volume minimale. Observation : Ernest Rutherford, ancien élève de Thomson, s'investit dans le domaine de la radioactivité qui vient tout juste d'être découvert.

Il identifie alors divers rayonnements, dont les rayonnements a qui se caractérisent par l'émission de deux protons et deux neutrons.

Ces particules alpha sont des ions Hélium He, et sont donc chargées positivement.

Ses recherches sur les propriétés des rayonnements radioactifs l'incitèrent à étudier la diffusion des particules alpha, plus précisément leur déviation lorsqu'elles traversent la matière. Hypothèse : Rutherford suppose qu’un rayonnement alpha entrant en interaction avec un atome d’or, ne devrait pas subir de déviation, au vu de la structure supposée de l’atome. Expérience : Pour l'expérience, un bloc de radium, source radioactive émettant des particules alpha, est placé dans une enceinte en plomb dont l'une des face est percée, afin de diriger le rayonnement en ligne droite.

La source ainsi que la fine feuille d'or sont entourées d'un écran recouvert d'un revêtement de sulfure de zinc, qui permet de visualiser par scintillement lumineux la collision avec les particules alpha.

L'air est pompé pour que les particules alpha n'épuisent pas leur énergie pour ioniser les molécules d'air, leur empêchant d'atteindre la feuille d'or. Résultat : Le faisceau de particules alpha heurta alors la feuille d'or.

La plupart d'elles traversent la feuille d'or sans être déviées, laissant une trace lumineuse de même intensité avec, et sans feuille d'or, sur l'écran fluorescent.

Rutherford, Geiger et Marsden observèrent également des points lumineux plus ou moins excentrés.

La traversé de la majorité des particules alpha sans, ou avec une légère déviation, s'accorde parfaitement avec le modèle de l'atome proposé par Thomson.

Le résultat pourtant inattendu est la déviation à un angles supérieur a 90 de 1/20 000 particules alpha. Rutherford ne s'attendait pas à un tel résultat: « C'était presque aussi incroyable que si vous aviez tiré un obus de trois cent soixante-quinze kilos sur un morceau de papier de soie et qu'il était revenu vous frapper ! » Interprétation :. »