PHILOSOPHIE DU YOGA Le yoga classique consiste en spéculations et disciplines psychophysiologiques.
Publié le 21/10/2012
Extrait du document


«
DA Y AN AND A SARASV A TI (r824-r883)
Védântiste prônant l'épuration de l' hin
douisme,fondateur de l' « Aryasamâj ».
VIVEKANANDA (r862-1902)
Disciple du saint Râmakrishna ( 1834-
r886) et propagateur du Vedânta,fonda- teur
de l'Ordre et de la « Mission
Râmakrishna ».
AUROBINDO GHOSE (1872-1950) Védântiste et évolutionniste, auteur de The Life Divine et de nombreux écrits
sur la BHAGAVADGITA, le YOGA, etc.,
fondateur d'un établissement (Ashram) d'étude
et
de perfectionnement humain à
Pondichéry.
SARVAPALLI
RADHAKRISHNAN
Philosophe de l'hindouisme, humaniste
et historien de la philosophie indienne,
vice-président de la RépubliQue Indienne.
HISTORIENS INDIENS
DE LA PHILOSOPHIE INDIENNE
MADHAVA (XIV" siècle) Auteur du Sarvadarçanasamgraha.
« Compendium de toutes les opinions >>.
MADHUSUDANA SARASV A TI (xVI•-xvu• siècle) Auteur du Prasthânabheda.
BHIMACARYAJHALAKIKAR (xrx• siècle) Auteur du Nyâyakoça, dictionnaire des termes techniques philosophiques indiens.
LA CHINE
SURENDRANATH DASGUPTA Auteur de A History of Indian Philo sophy.
PHILOSOPHIE ANCIENNE
CONFUCIUS
ET SON ÉCOLE
K'ONG TSEU (CONFUCIUS) (551·479) Fils d'une famille noble appauvrie dans la principauté de Lou au Chantong.
Il abandonne sa fonction de conseiller près du Prince de Lou quand celui-ci cède aux ruses d'un prince rival.
Puis,
pendant 1 3 ans, il erre de principauté en principauté à la recherche d'un sou verain digne de ce nom, qui pourrait
faire appel à ses services.
Trois ans avant sa mort, il rentre à Lou, s'adonne à des travaux littéraires et à l'enseignement de ses disciples.
Fondateur de la« Doctrine
des Lettrés », du Confucianisme, sa vie se situe dans une époque où le ritualisme
magique, qui cependant ajjieure constam
ment,
cède à un éveil à une réalité plus concrète.
Son apport original est d'avoir
donné aux anciens idéaux et croyances un sens nouveau et révolutionnaire, en prêchant le perfectionnement moral par un retour aux pratiques et préceptes de Sages Souverains dans l'antiquité.
Pour son enseignement, dominé par ce souci du
(jusqu 'au Ile siècle av.
J -C)
Elle est caractérisée par la grande diversité
des doctrines et la multiplicité des écoles.
perfectionnement moral, il semble s'être
servi de matériaux préexistants qu'il « vulgarise » et auxquels il donne une interprétation toute nouvelle.
D'après la tradition, K'ong tseu aurait établi les Six Disciplines en colla tionnant les Six Classiques, à savoir le Livre des Mutations (Yi King) {textes divinatoires qui plus tard four niront une base pour les spéculations
métaphysiques, cosmologiques, etc ...
), le Livre des Vers (Che King) (chants
populaires ou de cérémonies, fournit déjà dans les Entretiens les exemples pour
l'enseignement moral), le Livre des
Ecrits (historiques) (Chou King) (qui doit fournir les recettes politiques), les Rituels, les Annales du Printemps et de 1 'Automne (Teh 'ouen Ts'ieou) (qui, d'après une théorie de l'orthodoxie
postérieure, ferait ressortir blâme ou éloge, fixant ainsi distinctions et obli gations), un Classique de la Musique (aujourd'hui perdu).
L'idéal de la philosophie de K'ong tseu, tel qu'il nous apparaît d'après les Entretiens de
Confucius (Louen Yu), recueil de dicta rassemblés par ses successeurs immé diats, c'est « l'Homme Supérieur »
qui, de par sa vertu est un Prince, tout au moins moralement.
Son éducation ne vise pas des aptitudes spécialisées, ni encore un but matériel; ses intérêts et
connaissances universels doivent l'habiliter
à
« mener les hommes ».
Il pratique le « ]en » (trad.
suivant l'époque et le contexte par humanité, amour, respect de l'homme) et le « Ti » (trad.
par justice ou équité), pivots de la morale confu céenne jusqu'au xx• siècle, complétés
par les Règles de Convenance, la Bonne
Foi et la Sagesse.
Partisan d'une moralité terre à terre, à la portée de tous, pourvu
qu'ils s' if.forcent avec sincérité, il se tient sur la voie moyenne.
Défavorable à
l'ascèse, il est très réservé à l'égard de la métaphysique.
« Accomplir son devoir envers les hommes, honorer les esprits
mais s'en tenir à distance, cela peut
s'appeler sagesse.
»
TSEU SSEU
(485?-vers 400 av.
J.-C.)
Petit-fils de Confucius, la tradition lui
attribue, probablement à tort, la rédaction de l'Invariable Milieu et de la Grande Etude.
357.
»
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