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philosophie des jardins

Publié le 02/01/2016

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philosophie
TD de Philosophie Esthétique le beau naturel et le beau artistique Séance 1 Ce qui va nous intéresser : esthétique des paysages naturelles aux 18eme siècles vs esthétique d’une œuvre d’art. Lire les rêveries du promeneur solitaire plus commentaire. Plus l’analyse du sublime chez Kant. Deux dst. Qu’est-ce qu’une invention paysagère ? Qu’est-ce qui la caractérise au 19eme, dans quelle mesure peut-on dire que certains paysages ont été inventés au 19eme. Il s’agit du paysage qu’on expérimente directement, ce n’est pas un donné brut du monde naturel ni une invention de l’homme mais une réalité hybride au croisement de la création et de la découverte. Comment définir alors le statut du paysage. Certains auteurs parlent d’invention pour désigner cette situation intermédiaire création découverte, c’est le cas d’Anne Cauquelin l’invention du paysage et d’Ernst Gombrich. Selon il est inventé à partir du moment ou on regarde la nature à travers un filtre artistique ; c’est les peintres qui nous apprennent à voir les paysages. Au départ le paysage n’existerait pas avant l’intervention de l’impressionnisme pour le brouillard anglais par exemple. Mais cela est trop réduisant, or il y d’autres éléments culturels que l’art qui rentre en compte. L’invention est l’acte culturelle, elle tient autant entre la rencontre avec un donné naturel (invention invenire trouver rencontrer) qu’avec l’élaboration culturelle de ce donné dans son façonnage physique que dans son interprétation que nous auront. D’un coté le paysage est cultivé au sens propre matériellement (agriculture routes etc) de l’autre au sens de l’expérience qu’on en fait au niveau du corps et de l’esprit. Les connaissances théoriques et Les pratiques corporelles sont des conditions d’accès aux paysages pour se déplacer et le comprendre et permettent de comprendre un paysage aussi bien que des références artistiques et littéraires. Ces différents facteurs peuvent se combiner, ainsi le sens paysager a-occidental se caractérise à chaque époque par des combinaisons différents, la différence n’est pas tant le style des représentations picturales paysagères que les pratiques corporelles, les modifications du paysages etc.. Le 18eme constitue un tournant fondamental : moment d’invention paysagère dans son sens le plus plein, on atteint un point d’équilibre entre sensibilité et théorie (alpiniste). Les paysages de montagnes et de mers arrivent à l’époque, A Roger «un siècle orophobe et thalassophobe » en parlant du 17eme pour la répulsion de ces paysages. Plusieurs facteurs ; l’évolution des connaissances scientifiques (mesure sommet et profondeur). Perfectionnement de la cartographie. L’affinement des théories esthétiques de la nature, invention du pittoresque, renouvellement du sublime. Développement de l’alpinisme (pratique du corps) et culture de la mer les bains. Popularisation de voyage du « grand tour » .Enfin la prolifération de représentations littéraires et picturales de paysages. Ce siècle n’invente pas tout, il hérite de tendances de siècles précédant aussi bien mer que montagne, les rivages et les paysages de la baie de Naples sont déjà apprécié à l’époque romaine à taille humaine paysage contenu maitrisé mesuré harmonieux. Ce qui change c’est le type de paysages marins apprécié ; tempêtes horizons infinis. Incitation à soigner la mélancolie par la variante de paysages au 17eme mais pas encore généralisé. Puis d’abord dans les mers froides du nord puis méditerranée ; culture plus dure violente et codifié qu’aujourd’hui. Pétrarque est le premier à fournir le témoignage d’un gout pour les paysages de montagnes ascension du Mont Ventoux, pour le seul plaisir de la vue. Expédition pour monter l’aiguille en 1492 sud du Vercors. Des la renaissance des peintres peignent des montagnes ; Vinci, qu’ils ont traversé. Mais cela reste toujours singulier. L’alpinisme se développe au 18eme avec les alpes, Saussure qui dès 1770 tente de grimper le Mont Blanc réussi en 1786. Littérature alpestre débarque ; poème de Haller Die Alpen. La nouvelle Héloïse Rousseau autour du Lac Léman : pèlerinage de lecteurs passionnés sur les lieux, best-seller à l’époque. Autre phénomène culturel important dans l’invention du paysage de montagne la pratique du grand tour en Europe et du voyage en Italie, qui se démocratise. Franchir les alpes devient une étape tradition littéraire dans les récits de voyages. Transformation de l’art du jardin à l’anglaise qui vient supplanter le jardin à la française. Jardin qui donne l’impression de naturel vision désordonnée ouvert sur les paysages environnants. Naissance du saut de loup ou « ahaha » fossé pour rompre avec la clôture. L’évolution des gouts paysagés va dans deux directions : -agrandissement des paysages marins et montagneux -dans le sens d’un culte de l’observation et de la fréquentation directe avec une attention grandissante du monde de la nature. Deux catégories en plus complète le beau : le sublime et le pittoresque qui traduit plutôt l’idée d’une fréquentation et directe et d’une attention aux détails. Séance 2 18eme : invention esthétique comme domaine autonome à part entière, nouveaux objets : les paysages de grandes natures font leurs apparitions comme objets d’esthétiques. Le domaine propre de l’esthétique c’est le beau la science du beau, (science du bien : moral) il y a donc une unité apparente de l’esthétique masquant une diversité lié à la variété des objets esthétiques, (mer déchainée montagnes plus sublimes que beau) Tension entre unité générique (science du beau) et l’éclatement catégoriel des objets esthétiques (sublime beau pittoresque). Il y a une tension dans le concept du beau qui désigne un genre et une espèce, genre ce sur quoi porte l’esthétique, beau constitue le domaine l’esthétique. On donne une acception plus étroite au beau comme catégorie que comme genre. La laideur aussi ne laisse pas indifférente (forme d’expérience E) certaine dégoute amuse fond rire donne à regarder. Il y a donc différente façon de donner ce plaisir et déplaisir. Le concept de beau est ambigu soit il renvoie au genre de l’esthétique en générale soit une espèce au sein de ce genre (sublime etc.) Robert Blanché les catégories esthétiques propose une double distinction, d’ampleur entre le genre et le générale et de plan entre le normatif et le descriptif, au sens large le beau est la valeur esthétique en générale, et au sens étroit comme catégorie avec une dimension catégorique et descriptive. D’ou une tension : soit un champ unifié autour de la valeur du beau (générique) soit un domaine éclaté entre plusieurs parcelles, soit on dit le sublime et jolie sont distincts (catégories) soit des formes du beau dans ce cas en tant que genre. L’esthétique classique (renaissance italienne gréco-romaine) a une coïncidence entre les deux sens du beau, la seule modalité du beau au sens large mise en œuvre par cette esthétique est le beau au sens étroit. Ce n’est pas le cas du tout au 18eme, genre unifié ou catégorie parmi d’autre. Le beau dans le sens générique est celui ou Baumgarten et Kant en parle « sentiment de plaisir  propre à l’expérience esthétique » beau comporte l’idée d’une appréciation positive mais pas d’une qualité objective descriptive. Le beau est redéfini alors, ce n’est plus une idée mais comme une qualité sensible des choses et son effet sur notre sensibilité, l’e est fondé en fonction d’un paradigme sensible et non intelligible du beau. D’ou le choix d’esthétique en grec désignant la sensation, dans son sens le plus large le beau fait l’objet d’un jugement de gout. On a tendance à donner à Baumgarten la paternité de l’esthétique, mais cela est réducteur et passe sous silence le développement d’autres théories, de la critique d’art salon de Diderot et en Angleterre Addison the Spectator, de l’histoire de l’art et cela suppose aussi une réflexion philo sur l’art le gout les passion, ainsi des philo britanniques se penchent sur le sujet : Shaftesbury, des théoriciens du pittoresque comme William Gilpin, Price, Payne-Knight, Burke, Hume, Hutcheson. Le beau est alors distingué du sublime et du pittoresque et devient une catégorie esthétique parmi d’autres, du fait du renouveau de l’expérience esthétique qui se diversifie, englobant l’art et la nature. On a besoin de nouveaux concepts esthétique pour s’adapter aux nouveaux objets esthétiques d’ou le sublime et le pittoresque et l’irréductibilit&eacut...
philosophie

« différents, la différence n’est pas tant le style des représentations picturales paysagères que les pratiques corporelles, les modifications du paysages etc..

Le 18eme constitue un tournant fondamental : moment d’invention paysagère dans son sens le plus plein, on atteint un point d’équilibre entre sensibilité et théorie (alpiniste).

Les paysages de montagnes et de mers arrivent à l’époque, A Roger «un siècle orophobe et thalassophobe » en parlant du 17eme pour la répulsion de ces paysages.

Plusieurs facteurs ; l’évolution des connaissances scientifiques (mesure sommet et profondeur).

Perfectionnement de la cartographie.

L’affinement des théories esthétiques de la nature, invention du pittoresque, renouvellement du sublime.

Développement de l’alpinisme (pratique du corps) et culture de la mer les bains.

Popularisation de voyage du « grand tour » .Enfin la prolifération de représentations littéraires et picturales de paysages.

Ce siècle n’invente pas tout, il hérite de tendances de siècles précédant aussi bien mer que montagne, les rivages et les paysages de la baie de Naples sont déjà apprécié à l’époque romaine à taille humaine paysage contenu maitrisé mesuré harmonieux.

Ce qui change c’est le type de paysages marins apprécié ; tempêtes horizons infinis. Incitation à soigner la mélancolie par la variante de paysages au 17eme mais pas encore généralisé.

Puis d’abord dans les mers froides du nord puis méditerranée ; culture plus dure violente et codifié qu’aujourd’hui. Pétrarque est le premier à fournir le témoignage d’un gout pour les paysages de montagnes ascension du Mont Ventoux, pour le seul plaisir de la vue.

Expédition pour monter l’aiguille en 1492 sud du Vercors.

Des la renaissance des peintres peignent des montagnes ; Vinci, qu’ils ont traversé.

Mais cela reste toujours singulier.

L’alpinisme se développe au 18eme avec les alpes, Saussure qui dès 1770 tente de grimper le Mont Blanc réussi en 1786.

Littérature alpestre débarque ; poème de Haller Die Alpen. La nouvelle Héloïse Rousseau autour du Lac Léman : pèlerinage de lecteurs passionnés sur les lieux, best-seller à l’époque. Autre phénomène culturel important dans l’invention du paysage de montagne la pratique du grand tour en Europe et du voyage en Italie, qui se démocratise.

Franchir les alpes devient une étape tradition littéraire dans les récits de voyages. Transformation de l’art du jardin à l’anglaise qui vient supplanter le jardin à la française.

Jardin qui donne l’impression de naturel vision. »

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