Philosophie de l'éducation
Publié le 02/10/2013
Extrait du document
(q) Nouvelle éducation : La Nouvelle éducation fait référence à un éventail de
philosophies sociales et politiques à l’échelle mondiale. Ce terme a été très utilisé
à la fin du 19e
siècle en Amérique. Il faisait alors référence à une branche générale
de la pensée politique qui se fonde sur les grands changements idéologiques
découlant de l’industrialisation. Ce courant proposait une alternative aux enjeux
sociaux et économiques du conservatisme traditionnel et aux courants plus ou
moins radicaux auxquels ces enjeux s’opposaient, tels le socialisme et
l’anarchisme. Des partis politiques ont adopté ce courant au début du 20e
siècle
comme le Parti progressiste américain et le courant a pris de l’ampleur sous
certains Présidents tels Theodore Roosevelt, William H. Taft, Woodrow Wilson et
Franklin Delano Roosevelt. (http://en.wikipedia.org/wiki/Progressivism)
(r) Essentialisme : L’éducation essentialisme est la doctrine selon laquelle on devrait
enseigner aux enfants les bases traditionnelles de façon soutenue et rigoureuse.
Un programme qui adhère à ce courant adoptera un mode d’enseignement
progressif en commençant par les aptitudes les moins complexes allant jusqu’aux
plus complexes. Il comprendra l’enseignement de matières de base tels la lecture,
l’écriture, la littérature, les langues étrangères, l’histoire, les mathématiques, les
sciences, les arts et la musique. Dans ce système, le rôle de l’enseignant est
d’inculquer le respect de l’autorité, la persévérance, la notion du devoir, la
considération et l’efficacité. Ce courant s’efforce d’enseigner aux enfants la
connaissance accumulée de notre civilisation au moyen de cours clés du cursus
académique traditionnel. Selon les adeptes, l’objectif de ce courant est d’inculquer
aux enfants l’« essentiel » de la connaissance académique et le patriotisme ainsi
que de développer leurs aptitudes. L’approche traditionnelle préconise l’exercice
du mental, le raisonnement et une culture commune.
(http://en.wikipedia.org/wiki/Educational_essentialism)
(s) Péripatétique : Selon ce courant, on devrait enseigner ce qui est jugé d’une
importance durable pour tout le monde. Ses défendeurs croient que c’est
l’apprentissage des sujets les plus importants qui favorisent le développement
d’une personne. Puisque les facettes des faits changent continuellement, ils ne
sont donc pas considérés par cette approche. On enseigne donc les principes
plutôt que les faits. Les personnes étant des hommes, on devrait d’abord leur
apprendre ce qu’est un homme, et non pas les techniques et les mécanismes. Les
personnes étant avant tout des hommes puis ensuite des travailleurs, on devrait
d’abord leur enseigner des matières libérales et non des matières dites de
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vocation. (http://en.wikipedia.org/wiki/Educational_perennialism)
(t) Existentialisme : L’existentialisme est un courant philosophique qui postule que
les individus créent le sens et l’essence de leur vie. Il prend source d’un
mouvement littéraire et philosophique au 20e
siècle bien que certains précurseurs
aient avancé des idées similaires au début du même siècle. Ce courant croit que
l’absence de forces transcendantales (telles que Dieu) signifie que l’individu est
entièrement libre et par conséquent responsable. (Et ce, malgré que Kierkegaard
et Dostoevsky aient été chrétiens.) Il revient à l’individu de se forger un esprit
responsable hors du système de croyances communes. Cette conception
individuelle de l’Être serait l’unique façon de se démarquer de la condition absurde
de l’humanité (la souffrance, la mort et la finalité de l’individu).
(http://en.wikipedia.org/wiki/Existentialism)
(u) Béhaviorisme : L’éducation béhavioriste est une philosophie de l’éducation
fondée sur le principe que l’environnement influence le comportement. Ainsi, la
modification de l’environnement de l’étudiant a des répercussions positives sur son
comportement. (http://en.wikipedia.org/wiki/Educational_behaviourism)
XII. Liste des lectures obligatoires
Lecture 1 : Appendice 1 – Pensée mythopoétique
Référence complète : http://en.wikipedia.org/wiki/Mythopoeic_thought
Abstrait : Il y a eu une période mythopoétique au cours de laquelle l’humanité ne
percevait pas les choses de façon générale ou d’un point de vue impersonnel. On
percevait plutôt chaque événement comme un acte de volonté de la part d’un individu,
c’estàdire que les événements étaient le fruit de la manifestation de Dieux ou d’esprits.
La pensée mythopoétique était concrète et personnifiée.
Fondement : On croit que la philosophie de la Grèce antique prend racine dans la
pensée mythopoétique.
Lecture 2 : Appendice 2 – Spiritualisme
Référence complète : http://en.wikipedia.org/wiki/Spiritualism
Abstrait : La principale caractéristique de ce mouvement est de croire que les médiums
peuvent communiquer avec les esprits. On croit que ces esprits se trouveraient dans une
sphère supérieure à celle des hommes et que, par conséquent, ils pourraient les guider
sur les plans matériel et spirituel.
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Fondement : Quelques philosophes ont toujours fait référence à une existence
supérieure pour expliquer les enjeux de la philosophie.
Lecture 3 : Appendice 3 – Homère
Référence complète : http://en.wikipedia.org/wiki/Homer
Abstrait : Homère est l’auteur de la Grèce à qui l’on doit les poèmes de l’Iliade et de
l’Odyssée. Cependant, les analystes et les unitariens s’interrogent encore sur la certitude
que ces œuvres ont été écrites par un seul individu plutôt que par plusieurs. Les travaux
d’Homère sont les premières œuvres occidentales et sont reconnu internationalement
pour le génie de sa poésie. On croit qu’Homère aurait vécu au 8e
ou 7e
siècle et on
considère que son existence marque le début de l’Antiquité classique.
Fondement : On prétend que la philosophie a pris forme dans la critique et la haine
envers la mythologie populaire de certains penseurs non rationnels tels qu’Homère et
Hésiode.
Lecture 4 : Appendice 4 – Philosophie présocratique
Référence complète : http://en.wikipedia.org/wiki/Western_philosophy
Abstrait : Les philosophes présocratiques ont rejeté la mythologie traditionnelle comme
explication aux phénomènes de l’environnement en faveur d’explications plus rationnelles.
Par exemple, plusieurs se sont demandé :
D’où viennent les choses?
De quoi sontelles créées?
Comment expliqueton la diversité des éléments dans la nature?
Comment peuton décrire la nature de façon mathématique?
D’autres se sont plutôt concentrés sur la définition des enjeux et des paradoxes qui
serviront plus tard de base aux mathématiques, aux sciences et à l’étude philosophique.
Fondement : On croit que la philosophie présocratique est à l’origine de la pensée
rationnelle chez l’homme par opposition à la pensée non rationnelle d’Homère.
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