Philosophie de l'Art

« Dans la poétique, Aristote n’emploie pas mimésis comme imitation mais comme représentation. Le poète est vraiment un créateur, un artisan qui fait quelque chose de philosophique La catharsis (Aristote n’en dit presque rien, ce que nous savons vient des interprètes d’Aristote à la Renaissance) Si l’on s’en tient au texte lui-même, on ne sait bien vraiment ce que veut dire catharsis La catharsis comme purification.

Nous éprouvons de La crainte et la pitié pour quelqu’un de noble.

Nous avons de la compassion pour lui.

Mais dans la vie de tous les jours lorsque nous éprouvons de la crainte et de la pitié, ce n’est pas agréable = sentiment de douleur, de pénibilité.

Or dans cette situation particulière, lorsque nous assistons à une représentation ou que nous lisons une pièce, nous éprouvons du plaisir. David Hume « De la tragédie » Dans un cas, les émotions sont réelles tandis que dans l’autre cas, cela est fictif… Dans le réel, lorsque nous éprouvons ces émotions, un troisième infecte surgit, l’impuissance.

Nous perdons pied.

Nous ne parvenons pas à dominer ces deux affects.

Tandis que nous éprouvons ces deux affects dans une situation artistique, nous pouvons prendre du recul, nous sommes extérieur à ces affects.

Comme si nous avions les moyens d’examiner ces affects.

Tandis que la vie quotidienne, cela est impossible. La catharsis est une purgation, chacun va se purger.

Mais c’est une conception assez immorale alors que crainte et pitié sont des passions bonnes pour la cité car sans ces affects nous serions totalement indifférents aux autres. Toutes imitations est une invention, une construction et donc l’artiste a droit au titre d’artisan. Il accomplit quelque chose et le poème tragique réussi relève par excellence de la poiesis (?) C’est par l’observation que nous parvenons à la connaissance, or « tous les hommes aiment les imitation » dit Aristote, car tous les hommes aiment apprendre.

Désir universel.. »