Philosophie : Classer

« PHILOSOPHIE : CLASSER La classe désigne à la fois un groupe défini à partir de caractéristiques communes et une hiérarchie, un rang, une valeur.

La première signification correspond plutôt à une approche scientifique tandis que la seconde est idéologique.

Dans les deux cas cependant, classer implique d’avoir a priori une vision du monde qui repose sur des critères objectivés.

Classer produit un ordre : c’est une mise en ordre du monde naturelle. En quoi la science permet-elle de classer ? L’histoire naturelle désigne la nomination du visible.

Cette observation se base sur des choses empiriques, mais pas directement. Foucault, dans sa thèse, affirme que l’on ne peut pas faire apparaitre de nouvelles connaissances scientifiques sans des objets de science.

A partir du phénomène et l’utilisation de l’objet de science nous sommes capables de voir, d’avoir une idée de sa forme, de sa représentation.

La science en principe réclame de produire des objets permettant de la comprendre. Il existes quatre variables de concepts innées : le premier illustre la forme des éléments, donc la figure.

Ensuite, la variable du nombre permet de comprendre la quantité des événements, tandis que la position permet de connaitre la distribution dans l’espace du concept. Enfin, la grandeur relatif, la proportion en soit, est la dernière variable. C’est grâce à ses variables que nous pouvons comprendre les mathématiques et la géométrie, ce sont des qualités propres à elles.

Par exemple, l’étude d’une fleur se portera sur sa forme, la quantité de ses pétales, sa disposition dans l’espace et sa grandeur.

Ces 4 valeurs forment la structure de l’organe, et par structure nous parlons de sa composition. Afin d’aboutir à tout classement, une analyse de la structure des objets doit être faite.

C’est en trouvant des formes archétypes qu’un classement peut être établis, et donc ainsi la taxinomie.

Par exemple, l’idée d’insecte s’attache à un nom commun, à un caractère : une paire d’aile.

Il y a donc l’idée d’un caractère dominant capable de différencier une espèce d’une autre.

Le nombre d’ailes peut ainsi permettre cette distinction. Après l’apparition de la biologie vient avec elle de nouvelles interrogations par rapport aux sciences et des nombreuses façons dont elle peut se décliner.

La science du vivant va permettre l’arrivée de la théorie de l’évolution, une véritable révolution remettant en cause l’adaptation des êtres vivants dans les milieux qui les entourent.

Lorsque l’espace se transforme, les besoins des êtres vivants changent avec eux. Les organes se transforment en fonction de l’espace nouveau, ils. »