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Phèdre – Platon (428/427 - 347 av. JC) - Passage XVI (238d-240c) - Explication

Publié le 04/01/2012

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platon

 

Prépositaire de l’enseignement de Socrate et disciple de celui-ci, Platon est un  philosophe grec, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, fondateur  d’une école   dont l’enseignement repose sur la discussion philosophique, la  dialectique. Il naît en 428-427 et meurt en 347 avant Jésus-Christ à Athènes. Tout au  long de sa vie, il recherche la justice en philosophant, car il fut fortement troublé du  fait de l’injustice causée à son maître. En effet, Socrate fut accusé d’impiété et de  corruption de la jeunesse et fut condamné à boire la cigüe, provoquant ainsi ce  sentiment d’une justice partiale chez Platon, mettant fin à ses ambitions politiques.  Platon transmet la philosophie commune à Socrate et à lui-même sous forme de  dialogue comme dans l’œuvre étudiée ici, Phèdre, qui fait partie des dialogues de la  maturité, dialogues qui sont à la base même de la métaphysique occidentale. Dans ce passage, Socrate continue son premier discours qui reprend la thèse de  Lysias, soit qu’il faille accorder ses faveurs à l’ami sans amour plutôt qu’à l’amant  passionné, mais tout en démontrant à Phèdre que la façon de persuader dans le  discours caractéristique de la sophistique n’est qu’un mauvais usage de la rhétorique.  Il développe donc un discours très structuré énoncé comme étant à l’origine de Phèdre,  ce jeune éphèbe. Il utilise une rhétorique très rigoureuse et fait une analyse rationnelle  de l’amour passionné

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