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Peut-on vouloir le mal ?

Publié le 02/02/2012

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Le mal et le bien sont des principes crées par la société humaine, ils ont un aspect moral qui repose sur des valeurs et des codes définies par ce qui nous entoure ; en effet ils dépendent du pays où l’on vit, de la religion ou de la communauté à laquelle on appartient ou de nos idées, notamment politiques. C’est également sur ces fondements que reposent nos lois et inversement notre vision du bien et du mal est influencée par la loi. Peut-on alors vouloir le mal ?

 

Nous savons bien qu’il y a en chacun de nous une part de mal et une part de bien, comme l’ange et le démon, dans les dessins animés, sur chacune des épaules du personnage. Ces deux principes sont en perpétuels combat dans la décision de chacune de nos actions, tout comme le désir s’oppose à la raison pour faire des choix. 

« entraine des conséquences.

Et la deuxièm e sorte, est la possibilité morale, est- il possible qu’un homme qui vit en société veuille le mal consciemment ? Nous connaissons tous malheureusement des exemples récents de personnes qui ont fait le mal en connaissance de cause mais qui ont continués jus qu'à ce que l’on intervienne ; ce sont les nazis.

Ils ont exterminés dans les camps de la mort des millions de juifs, d’homosexuel, d’ handicapés, de femmes et d’enfants en sachant que ce qu’ ils faisaient était mal.

Sinon pourquoi cachés tous ces morts or d u territoire germanique, pourquoi cacher a ux gens la vérité sur ces camps ? Ils avaient totalement conscience que ce qu’ils faisaient était mal mais endoctrinés, poussés et contraints, ils ont continués à perpétrer ces massacres jusqu'à ce que l’on intervienne.

Il est vrai que l’effet de groupe joue beaucoup, on peut tous très bien imaginer un groupe de jeune garçon qui viole une jeune fille au détour d’une rue, d’une parce qu’il y a l’effet de groupe, les uns se montent avec les autres et cela devient un jeu mais ils ont tout de même bien conscience que ce qu’ils font est mal, et les autres qui ne sont peut -être pas d’accord, se tairont devant leur copains pour ne pas passer pour un « nul » ou par peur de ce qui pourrait leur arriver si ils refusaient.

On a donc ici un exemple de personnes qui veulent le mal consciemment pour montrer leur supériorité aux autres.

Enfin on peut également faire le mal en pensant faire le bien.

C’est un cas qui est déjà arrivé à tout le monde de vouloir faire bien et au final de faire mal, comme un enfant qui passerait l’aspirateur pour aider sa mère et qui casserait un vase dans le même temps.

Mais certaines situations peuvent se révéler plus grave, par exemple une personne veut en sauver une autre, qui vient par exemple d’avoir un accident de moto, il lui enlève son casque pensant bien faire, pour vérifier s’il respire, or en faisant ce geste, l’homme brise les cervicales du blessé et le condamne.

Ici l’homme veut faire bien et pourtant il fait mal.

Dans ce cas alors il ne veu t pas le mal et pourtant le fait.

On pourrait alors également imaginer une sorte d’inversion des valeurs chez un Homme qui pe nsant faire le bien fait le mal alors que tout pousse à croire qu’il voulait faire le mal.

Par exemple un Homme qui tue un innocent , dans sa conscience il penserait avoir fait quelque chose de bien alors qu’en réalité pour notre société c’est quelque chose de mal.

Cependant ce type de personnes semble assez complexe à comprendre et assez rare heureusement.

Mais on peut également en revenir au nazisme, Hitler pensait que les juifs étaient des « parasites » une « race inférieure » qu’il fallait éliminer, en les tuant il pensait donc faire le bien en débarrassant la planète de ces êtres.

C’est surement grâce à cette pensée que sa conscien ce ne le torturait pas.

On peut également se faire du mal à soi -même pour en retiré du bien.

Prenons l’exemple d’une jeune étudiante qui se prostituerait pour payer ses études, elle en retire un mal physique et morale, mais également un bien physique et mo ral, car elle peut s’instruire comme elle le désir et se nourrir, se loger ou se chauffer.

Dans ce cas en effet elle veut le mal en sachant que c’est mal mais pour en retirer du bien ; Un mal pour un bien.. »

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