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Peut-on vivre sans savoir vivre ?

Publié le 02/10/2012

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Il est courant d'observer de nombreux modes de vie totalement différents, différentes manière d'aborder la vie et avec cela, la notion de bonheur. Mais qu'entend-t-on par savoir vivre ? Le savoir vivre est polysémique. Il peut représenter les règles et manières de la société mais le savoir vivre ou bien vivre invoque aussi la jouissance et la recherche des plaisirs et d'un bonheur durable. Il représente ainsi un bien-être physique et moral, une harmonie du corps et de l'esprit. La société est définie comme étant un groupe organisé d'êtres humains ou parfois d'animaux, ayant établis des relations durables, qui vivent sous des lois communes, qui sont soumis à un règlement commun ou qui ont un centre d’intérêt commun. Plus largement, la société est un état de vie collective. Se demander « Peut-on vivre sans savoir vivre ? « pose alors un dilemme. Vivre est un processus naturel tandis que savoir-vivre ou le bien vivre un processus qui est, soit établi par la société ou le groupe social auquel on appartient, soit qui inclut une idée de vie en société dans l'attente et la recherche de ce bonheur. Cette contradiction pose alors certaines questions. Est-il possible de vivre en société dans l'absence d'une éducation, qu'elle soit religieuse, parentale, sociale, culturelle ou même juridique, et dans l'ignorance des us, coutumes et manières de cette même société ? Et dans l'absence de cet apprentissage et de ce guide de vie, un accès au bonheur est-il envisageable ? Ici nous définirons le bonheur comme étant un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude, le trouble et le stress sont absents. Nous analyserons dans une première partie qu'il est nécessaire d'apprendre à vivre dans la société à laquelle on appartient pour accéder à un bonheur durable avant d'envisager les limites de cette assertion.     Tout d'abord, nous allons analyser qu'il est indispensable de disposer d'un apprentissage continuel pour vivre heureux en société. En effet, chaque individu, quel qu’il soit, dispose d'une éducation. Cette éducation peut être transmise par les parents avec un apprentissage de ce que l'on appelle par exemple les bonnes manières ou bien le respect d'autrui et de ...

« En effet, chaque individu, quel qu'il soit, dispose d'une éducation.

Cette éducation peut être transmise par les parents avec un apprentissage de ce que l'on appelle par exemple les bonnes manières ou bien le respect d'autrui et de soi.

Ces deux aspects de l'éducation parentales sont primordiaux pour vivre heureux en société. Les bonnes manières permettent de côtoyer et s'intégrer dans un groupe en connaissant des lois et des règles communes à tous.

Le respect d'autrui et de soi permet d'empêcher une loi du plus fort en évitant les conflits par des règles de politesses.

L'éducation s'exerce au niveau parental mais elle s'exerce également grâce à de nombreuses autres institutions telles que l'école, la religion, la justice et au domaine culturel.

L'école gratuite et laïque permet un apprentissage de la vie en communauté dès le plus jeune âge.

En effet, les enfants, dès l'âge de 4ans, débutent leur scolarité par la maternelle (voir la crèche avant).

Ils sont ainsi confrontés aux difficultés que posent une cohabitation avec autrui et apprennent un respect des droits et des devoirs car l'école est régie par un règlement intérieur que chaque enfant doit respecter sous peine de sanction.

La religion permet également un apprentissage de la vie sociale avec le respect des 10 commandements (ou piliers ).

De plus, la justice est également là pour inculquer certaines règles, ici appelées lois.

Le non respect de celles-ci entraîne de lourdes sanctions qui dissuade souvent à une quelconque rébellion.

Prenons pour exemple le fait de voler. Nous pouvons observer que cet acte est réprimé par la famille, mais aussi par l'éducation scolaire, il est également réprimé par la religion car il se trouve dans les 10 commandements (ou piliers) et est sanctionné par la justice.

Il est donc indispensable de connaître l'interdiction de cet acte pour vivre correctement dans la société actuelle.

Le domaine culturel apporte aussi une éducation car il permet une ouverture de l'esprit sur de vastes sujets car la culture, par différentes formes, traite de nombreux sujets aujourd'hui conflictuels.

Prenons par exemple le film Intouchables réalisé en 2011 par Eric Toledano et Olivier Nakache, présente un personnage nommé Philippe qui est paraplégique.

Le film donne ainsi une approche nouvelle du sujet du handicap, lui donnant vie grâce à un personnage émouvant.

Cette éducation culturelle permet donc une acceptation des différences et des difficultés des autres ainsi qu'une meilleure compréhension des autres.

L'éducation sous toutes ses formes permet donc un apprentissage de la vie en société qui est nécessaire pour mieux vivre.

En effet, en l'absence cet apprentissage, l'individu mènera une vie marginale.

Cet individu en marge de la société ne pourra pas s'intégrer car il n'aura pas en commun l'éducation des autres.

Ce rejet de la société dans. »

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