Peut-on traiter l'homme comme un objet ?

« Je vois des hommes qui passent dans la rue, or que vois-je, sinon des chapeaux et des manteaux qui peuvent être mus par des ressorts «. Cette citation de Descartes nous montre le questionnement et le cheminement de la pensée des philosophes sur le rôle et la place des hommes par rapport aux objets. En effet, l’univers matériel peut être défini par le déterminisme et l’émergence de la vie. Ce qui signifie immédiatement l’indéterminisme, mais ne peut-on pas traiter l’homme comme un objet ? Pour cela nous allons voir, dans une première partie, comment l’homme se différencie des objets et de ce qui l’entoure. Puis, nous verrons ce qui peut rapprocher les objets des hommes. Et pour finir, ce qui fait de l’homme un être à part, mais qui, dans certains cas, peut-être assimilé à ce qui l’entoure.   Mais pour pouvoir répondre à cette question, ne faudrait-il pas, tout d’abord, se demander ce qui pourrait justifier le fait que l’homme soit différent. Il est vrai que l’homme se différencie des objets par différentes caractéristiques qui lui sont propres. En effet, l’homme est un être doté d’une capacité à ressentir des émotions, telles que la tristesse, la joie ou des émotions plus inconscientes comme les pulsions ou des désirs refoulés. Cette capacité à ressentir des émotions, qui ne soient pas des instincts de survie, place donc l’homme, en quelque sorte, unique. Mais cette caractéristique découle d’une définition plus profonde qui est la conscience. La conscience (du latin cum scienta « avec savoir «) est la faculté selon laquelle celui qui agit ou qui perçoit le sait (conscience immédiate) ; par exemple : par  la perception, je vois un arbre donc je peux dire qu’il existe j...