Peut-on subordonner les droits de l'homme à la raison d'État ?
Publié le 31/03/2005
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Les hommes d’Etat font parfois appel à la raison d’Etat afin de justifier des « entorses aux droits de l’homme «. On prétend alors que la survie de l’Etat ou de la nation est en jeu, et qu’il faut donc restreindre les libertés civiles et autres droits proclamés par les Déclarations successives des droits de l’homme (1789, 1948, etc.). Bien que la morale semble condamner derechef de tels actes, le politique tend à répondre que si les droits de l’homme doivent, en général, être respectés, certaines crises justifient de passer outre. Il semble donc qu’on puisse, en pratique, subordonner les droits de l’homme à la raison d’Etat. Mais peut-on le faire en droit ? Et quelles sont les implications de ce rapport de la théorie à la pratique, ou du fait au droit ?
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