Peut-on s'exuser en disant "j'ai agi inconsciemment" ?

« Peut-on s'excuser en disant : "j'ai agi inconsciemment" ? Combien de fois a-t-on pu, chacun, essayer de se faire pardonner en mettant tout sur le dos de sa conscience ? L’excuse de dire « J’ai agi inconsciemment » peut être vue de deux façons différentes.

Soit son utilisation est un peu trop facile et trop souvent employé auquel cas elle n’a plus aucune valeur, soit elle peut-être possible dans le sens ou la personne ne se rendait pas compte des conséquences que cet acte pourrait avoir et que son utilisation est légitime.

Néanmoins, cette phrase ne semble pas logique en effet, pourquoi devrait-on s’excuser de quelque chose qu’on a fait de manière inconsciente ? Mais peut-on vraiment agir de manière inconsciente ? Le ça et le surmoi de Freud ne sont-il pas censé être réfréné par le je qui doit calmer les pulsions ? De plus si la personne utilise une excuse à sa conduite c’est sûrement parce qu’il a agi d’une manière qui paraît plus ou moins répréhensible.

Il est plus souvent suggéré qu’une personne « ne l’a pas fait exprès », ce qui signifie que la propre volonté de celle-ci n’a pas fonctionné.

Dans ce contexte, l’affirmation d’« agir inconsciemment » semble concerner ce qui pourrait, en fait, être fait indépendamment de la volonté, ou pour l’empêcher complètement. Si l’on part du principe qu’utiliser la phrase "j'ai agi inconsciemment" est légitime alors ce n’est sûrement pas pour s’excuser ou alors ce n’est pas pour une faute grave.

En effet, s’excuser c’est revenir à dire que ce n’est pas de sa faute, c’est refuser sa responsabilité alors que là il y a une contradiction sur le fait de demander à être pardonner sur une chose dont on n’est pas responsable.

Par exemple si je dis "j'ai agi inconsciemment" lorsque j’ai eu le réflexe d’enlever mon bras qui ce trouvait trop prés d’une casserole bouillante mais que j’ai, dans ma précipitation, renversée le vase préféré de ma tante qui ce trouvait juste à côté.

A ce moment là je suis absolument légitime d’utiliser cette excuse car je ne pouvais pas laisser mon corps dans un endroit dangereux.

On pourrait pourtant me reprocher mon réflexe trop brusque ou bien de ne pas avoir vérifié, d’un coup d’œil, s’il n’y avait pas des choses autours de moi. Si on imagine maintenant une toute autre situation, avec tout d’abord un enfant qui joue au ballon prés de la route.

Le ballon atterrie au bout d’un moment sur la route alors bien entendue le garçon va le chercher.

Il ne regarde pas s’il y a des voitures et cours le chercher. A ce moment là peut-on dire que le petit garçon à agis inconsciemment ? Difficile à dire, puisqu’il peut ne pas avoir eu le réflexe de se dire que c’était dangereux à cet endroit là.

De plus, si ses parents ne l’on pas prévenue et ne l’on pas mis en garde que cette endroit est signe de danger alors le garçon n’est pas au courant.

Il n’est pas conscient de ce que la route représente comme danger.

Il pourra donc dire qu’il à "agi inconsciemment" car il n’était pas en connaissance de cause.

Cependant si on rajoute un adulte dans cette même situation peutêtre que cela peut changer la donne.

Donc le garçon à traversé et, manque de chance, une voiture arrive au même moment.

Un piéton, complètement extérieure à la scène, voit ce qui ce passe et se précipite vers le petit pour le sauver.

S’il revient vivant certain lui diront sûrement qu’il à agis inconsciemment mais qu’en pense ce piéton ? Dans cette situation, il n’ a pas eu beaucoup de temps de réflexion c’était surtout impulsif.

Le piéton à vue que quelqu’un était en danger est il a tenté le tout pour le tout pour le sauver.

Même si pour ça il devait mettre sa propre vie en danger.

Il n’a peut-être pas réfléchie à ce qui ce passerait s’il n’arrivait pas à temps.

Il n’a peut-être pas réfléchie du tout et à courue de toute ses forces vers le garçon sans se demander ce qu’il faisait.

Alors oui, on peut dire que ce piéton à agis. »