Peut-on rejeter la philosophie sans philosopher ?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
• La question, dans sa signification générale, renvoie à une attitude assez fréquente à l'égard de la philosophie : celle d'un rejet pur et simple, fondé sur une idée totalement fausse de la philosophie, qui est souvent assimilée à une spéculation complexe, étrange et totalement « coupée de la vie » (donc sans intérêt). Cf. Thalès raillé par sa servante car il tombait dans les puits en scrutant le ciel.
• Qu'implique le rejet de la philosophie, et ne se fonde-t-il pas sur une méprise? (reprendre les remarques de l'unité d'information).
• Un tel rejet, formulé tel quel, n'implique-t-il pas à la limite une contradiction ? Il doit en effet se justifier lui-même par une argumentation. Celle-ci met en oeuvre des thèses, des pensées plus ou moins implicites. N'est-ce pas déjà «faire de la philosophie» que la rejeter? Il en est de même pour ceux qui prétendent « ne pas faire de politique » et, inconsciemment, défendent l'ordre établi. Il semble par ailleurs difficile de statuer sur la philosophie sans la connaître; et peut-on la connaître réellement autrement que de l'intérieur?
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